Dans l'optique d'un meilleur traitement des polluants organiques, un mémorandum d'entente a été signé, hier, par le ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, Cherif Rahmani, et l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi). C'est ce qui ressort d'un communiqué rendu public hier par le ministère de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire. Cette convention a pour objectif la réalisation d'une unité industrielle en Algérie pour le traitement des polluants organiques persistants (POP'S) et les déchets spéciaux, sur un délai de 5 ans. Le communiqué précise qu'à cet effet, le directeur de l'Onudi, Kandeh. K. Yumkella, est présent en Algérie depuis le 15 octobre. Le coût de cette unité est de 25 500 000 dollars et se répartit comme suit : 50% sous forme de don du Fonds mondial pour l'environnement et 50% assurés par une contribution de l'Algérie. Le ministère de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, en collaboration avec le Fonds mondial pour l'environnement (FME) et l'Onudi, envisage la construction d'une installation centralisée d'élimination des déchets spéciaux en Algérie, en faisant appel aux technologies de traitement qui répondent aux meilleurs procédés disponibles et aux meilleures pratiques environnementales de la convention de Stockholm. La polyvalence et la flexibilité d'une technologie plus propre permettra d'assurer la durabilité des installations d'élimination et contribuera à la réduction des déchets spéciaux en Algérie. La date de lancement de la construction n'a pas été précisée. Cette collaboration s'inscrit dans le cadre de la convention de Stockholm pour les POP'S signée et ratifiée par l'Algérie, respectivement le 5 mai 2001 et le 22 septembre 2006. Il y a lieu de préciser que l'Algérie a élaboré, en 2006, avec le soutien de l'Onudi, un plan national pour la mise en œuvre de la convention.