Après l'annonce de l'arrêt programmé de la station de traitement des eaux du barrage Taksebt durant dix jours, à partir d'aujourd'hui mardi 2 novembre, l'Algérienne des Eaux a tenu, jeudi, à rassurer la population des deux wilayas concernées, à savoir Tizi Ouzou et Boumerdès, où dix-sept daïras au total seront touchées. “Il n'y a pas lieu de s'affoler puisqu'il n'y aura pas de suspension totale de l'alimentation, mais juste des perturbations durant la période en question, et la restriction ne sera vraiment importante que durant les quatre premiers jours”, a déclaré M. Hatoum, directeur de zone de l'ADE. Selon ce même responsable, dans certaines localités qui ne sont alimentées que par les eaux de surface du barrage Taksebt, telles que Tadmaït, Béni Aïssi, Boudjima, Ouaguenoun et Irdjen, l'arrêt de l'alimentation sera total durant trois jours. Une période, a-t-il ajouté, pour laquelle des solutions, à savoir le recours aux citernes et l'utilisation de l'eau qui sera stockée dans les réservoirs, seront utilisées. Un retour graduel à la normale sera enclenché à partir du quatrième jour. Revenant sur les raisons de cet arrêt de dix jours, le responsable technique de l'Agence nationale des barrages (ANBT), M. Berahal, a expliqué que c'est pour effectuer des travaux au sein de la station de traitement ayant pour objectif l'amélioration de son fonctionnement. Ces travaux, dit-il, prévus dans le contrat de réalisation de la station, ont été initialement programmés pour le mois de mai dernier, mais ils ont été reportés à novembre en raison de la période estivale. Quant à la ville d'Alger, alimentée à raison de 200 000 m3/j à partir de Taksebt, elle sera touchée au même titre que Tizi Ouzou et Boumerdès, sauf que l'arrêt ne sera pas ressenti puisque la ville d'Alger sera alimentée par le barrage Keddara.