La réunion prévue en octobre constituera une étape importante pour l'accession de notre pays à cette organisation. Le prochain round des négociations entre l'Algérie et l'OMC, qui aura lieu vers la fin du mois d'octobre, constituera une étape importante pour l'adhésion de notre pays à cette organisation. C'est, en substance, ce qu'a déclaré, avant-hier, M. Del Castillo, président du conseil général de l'OMC et président du groupe de travail chargé du dossier de l'Algérie. Au cours d'une réunion qu'il a tenue avec M. Boukrouh, ministre du Commerce, M. Del Castillo a été informé de l'état des avancements considérables qui ont été effectués au plan législatif et des nouvelles offres tarifaires sur les marchandises et les services. “Elles se déroulent normalement et sans aucun obstacle”, dira-t-il à propos des négociations. Quant à la 5e conférence ministérielle de Cancun (Mexique), le président du conseil général de l'OMC avoue que des difficultés existent et que beaucoup de travail reste à faire concernant le domaine de l'agriculture et les produits industriels. Il indiquera, toutefois, que les intermédiaires (facilitateurs) sont conscients de leurs missions et “savent ce qu'ils doivent faire pour arriver à rédiger un texte qui rapproche les différents points de vue et c'est aux ministres de dégager un compromis synonyme du succès de cette conférence”. Par ailleurs, les ministres du Commerce de l'Union du Maghreb arabe (UMA) ont tenu une réunion de concertation à Cancun, en marge des travaux de la 5e conférence. Outre le ministre algérien, cette rencontre a regroupé aussi les représentants de la Tunisie, du Maroc et de la Mauritanie, tous membres de l'OMC. L'objectif assigné à cette réunion a trait, selon M. Boukrouh, à la nécessité de renforcer le regroupement régional que constitue l'UMA et à l'évaluation des résultats en cours de la 5e conférence. Les discussions ont donné, selon les spécialistes, leurs premiers fruits, vendredi dernier, avec des progrès sur quelques dossiers, tandis que les manifestants se préparaient pour une dernière marche prévue pour hier. Les pays en voie de développement (PVD) ont saisi cette opportunité pour faire entendre leur voix et ont demandé la nécessité de les associer dans des décisions engageant l'économie mondiale. Dans ce sens, les Etats-Unis ont exprimé leur disposition à réduire les subventions des produits agricoles afin d'atteindre un consensus et d'éviter l'échec de Seattle. C'est ainsi que les 146 chefs de délégation des pays membres ont reçu, hier, un nouveau projet de texte de déclaration finale rédigé par le président en exercice de la conférence, le ministre mexicain des Affaires étrangères, Luis Ernesto Derbez. Après l'avoir étudié, les représentants des pays devaient se revoir pour engager une nouvelle négociation. Le texte en question doit permettre de relancer le cycle des discussions sur la libéralisation du commerce mondial dont le principe a été adopté il y a près de deux ans, lors de la précédente conférence ministérielle à Doha (Qatar). Les délégués doivent définir les modalités des négociations qui se dérouleront au siège de l'OMC à Genève jusqu'à la fin du cycle de Doha prévu fin 2004. B. K. Erratum Dans notre édition d'hier, une malencontreuse erreur s'est glissée dans la légende de la photo de l'article sur Orangina, paru en page 4. Il fallait lire “M. Zahaf Mohamed, patron de la société Sidi El-Kebir”, au lieu de “M. Zaïm”. Nos excuses aux concernés.