Le président du Mouloudia d'Oran, Tayeb Mehiaoui, est longuement revenu, dimanche en début de soirée au cours d'une conférence de presse animée au siège du club, sur l'incident de la veille qui a, pour rappel, provoqué un tollé médiatique et soulevé l'indignation. À ce sujet, Mehiaoui s'est voulu on ne peut plus clair : “Je n'ai jamais giflé ledit policier. Je n'ai fait que tenter de séparer cet agent de l'ordre du responsable de la sécurité du club qui m'accompagnait. Moi, je suis un fils de bonne famille qui ne pourra jamais lever la main sur un policier. Mon éducation ne me le permet pas. En 30 ans de gestion administrative, commerciale et sportive, je n'ai jamais eu le moindre problème avec la police. Seulement voilà, cet agent de l'ordre m'a manqué de respect et a tenté de m'interdire ainsi qu'au responsable de la sécurité qui m'accompagnait, l'accès au vestiaire via le terrain”, indiquera le P-DG mouloudéen et d'accuser “l'ancien président du club d'être derrière une grande campagne de déstabilisation et le fomenteur d'un complot ourdi visant à nuire au MCO”. Soulignons, à toutes fins utiles, que Tayeb Mehiaoui a tenu mordicus à animer ce point presse en dépit de l'enterrement de sa sœur aînée quelques minutes auparavant. En cette douloureuse circonstance, la rédaction sportive du quotidien Liberté tient d'ailleurs à présenter ses condoléances les plus attristées à la famille de la défunte et à l'assurer, en cette pénible circonstance de sa profonde sympathie.