Au cours d'une rencontre très conviviale, le nouveau wali de Tizi Ouzou a assuré la corporation journalistique d'une grande transparence dans la gestion de la wilaya d'une manière générale et surtout de son entière disponibilité à “aider les journalistes locaux dans l'accomplissement de leur mission, et ce, dans l'intérêt suprême de la région et de toute sa population”. À peine installé dans ses nouvelles fonctions, le nouveau wali de Tizi Ouzou, Abdelkader Bouazghi, a tenu à rencontrer, dimanche dernier, au siège de la wilaya, tous les journalistes et correspondants de presse accrédités dans cette wilaya. Au cours d'une rencontre très conviviale, il a assuré la corporation journalistique d'une grande transparence dans la gestion de la wilaya d'une manière générale et surtout de son entière disponibilité à “aider les journalistes locaux dans l'accomplissement de leur mission et ce, dit-il, dans l'intérêt suprême de la région et de toute sa population”. À ce titre, Abdelkader Bouazghi a réitéré son intention d'inviter les journalistes locaux à toutes les réunions du conseil exécutif de wilaya, une excellente initiative déjà lancée par son prédécesseur, Hocine Mazouz, parti entre-temps à Batna. “La wilaya n'a rien à cacher et les journalistes et, à travers eux, tous les citoyens de la région ont le droit de savoir et de regard sur tout ce qui touche à leur wilaya, à ses préoccupations, ses problèmes et ses acquis, à son développement et à son quotidien”, dira le nouveau wali de Tizi Ouzou qui lancera, à l'occasion, une boutade pleine de signification en déclarant : “Je ne suis plus le nouveau wali de Tizi Ouzou car cela fait quand même un mois que je suis dans cette ville et que je sais beaucoup de choses.” C'est dire que le premier magistrat de la wilaya de Tizi Ouzou semble déjà bien imprégné des problèmes de l'heure et des dossiers les plus sensibles dans une wilaya où le chômage, l'insécurité, la crise d'autorité, l'anarchie urbanistique, la drogue et le banditisme font partie du quotidien dans les villes et les villages les plus reculés de la Kabylie. Le wali, qui paraît animé d'une grande volonté de redresser progressivement la situation, se déclare “très optimiste pour l'avenir de cette wilaya qui, dit-il, recèle une cagnotte considérable pour réussir un nouveau décollage en matière de développement local puisque les crédits existants s'élèvent à quelque 400 milliards de DA et le budget complémentaire avoisine les 200 milliards de DA, tout cela pour rappeler que la wilaya de Tizi Ouzou aura une manne financière jamais enregistrée jusque-là avec un budget colossal de 600 milliards de DA qui devront nous permettre de rattraper un retard considérable dans une wilaya qui recèle d'énormes potentialités pour peu que tout le monde retrousse les manches et mette la main à la pâte”. Au cours d'un débat à bâtons rompus qui aura duré plus de trois heures, les représentants de plusieurs organes de presse ont fait part, comme d'habitude, de nombreuses doléances déjà bien connues telles que la nécessité d'ouvrir une maison de la presse à Tizi Ouzou, de restaurer le mémorial des journalistes assassinés dans l'exercice de leurs fonctions et laissé carrément à l'abandon et de faciliter la tâche des journalistes dans l'accomplissement de leur travail quotidien, notamment au niveau de certaines directions de wilaya où il a été noté une certaine rétention de l'information, des préoccupations somme toute légitimes qui ont déjà fait l'objet de nombreuses promesses d'autres walis qui se sont succédé à Tizi Ouzou et auquel Abdelkader Bouazghi a promis une attention particulière. “Je sais qu'un immense chantier nous attend tous pour redresser ensemble la situation et les journalistes sont partie prenante dans le décollage de la région. N'hésitez pas à dénoncer tout ce qui touche aux intérêts de la wilaya et de sa population mais accompagnez-nous dans cette nouvelle dynamique pour sortir la région de sa profonde léthargie et je suis persuadé que de gros défis seront lancés d'ici peu”, lancera enfin le wali de Tizi Ouzou à tous les journalistes présents qui espèrent voir se renouveler ce genre de rencontres bénéfiques avec la presse.