Depuis l'annonce faite par Mme Khalida Toumi, ministre de la Culture, indiquant que l'inauguration de la grande manifestation “Tlemcen, capitale de la culture islamique” coïncidera avec la commémoration en février 2011 du Mouloud Ennabaoui, les responsables en charge de la préparation de cet évènement ont poussé un ouf de satisfaction eu égard au délai supplémentaire qui leur est accordé pour être au rendez-vous culturel international. La course contre la montre se poursuit. Les ministres de la Culture, d'une part, et des Affaires religieuses, d'autre part, qui ont effectué plusieurs visites en 2010 à Tlemcen pour s'enquérir des préparatifs de cet important évènement se sont félicités chacun du choix de Tlemcen, en tant que future capitale de la culture islamique, et ce, durant toute l'année 2011, choix porté par la quatrième Conférence islamique des ministres de la Culture tenue en 2004 à Alger sous l'égide de l'Organisation islamique des sciences, de l'éducation et de la culture, soulignant que ce choix n'est pas fortuit reposant sur les richesses dont recèle l'ancienne capitale des Zianides qui a su préserver son identité et son patrimoine d'envergure universelle. La plupart des manifestations se dérouleront au sein du complexe culturel de Mansourah en voie d'achèvement (100 milliards de dinars) et dont la première pierre avait été posée par le président de la République en janvier 2008. Ce véritable palais de la Culture sera doté de deux salles de conférence totalisant une capacité d'accueil de 1 300 places, des salles de cinéma et de théâtre, des conservatoires, ateliers de peinture, bibliothèques, musées, médiathèques, salles de commissions, galeries d'art, etc. Il jouxte les fameuses ruines historiques de Mansourah avec son imposant minaret datant du XIVe siècle qui sera sans nul doute l'une des curiosités des festivaliers venus d'une cinquantaine de pays islamiques mais également des Etats-Unis d'Amérique, d'Italie et d'Allemagne et d'autres pays européens. De nombreux chantiers de restauration des sites et monuments historiques classés patrimoine national ont été engagés voilà déjà plusieurs mois, associant de nombreux bureaux d'études et des laboratoires spécialisés en la matière : mausolée de Sidi Boumediène, anciennes mosquées, la vieille médina de Tlemcen, le palais royal du Mechouar, le complexe historique de Béni Snous où sera érigé un musée des cultures populaires. B. A.