La guerre qui est menée depuis des mois pour la prise de contrôle du FLN, en perspective de l'élection présidentielle de 2004, semble avoir atteint l'Organisation des enfants de chouhada de Tizi Ouzou (ONEC). Les hostilités ont commencé avec le retrait de confiance au SG local de cette organisation. M. Arbouche Akli, qui est également mouhafedh du FLN et député à l'APN, est accusé par les membres de la commission ONEC de “trahison”. Selon ces derniers, M. Arbouche a, depuis son installation (une dizaine d'années au moins), pris en otage leur organisation. D'après le constat des présidents de bureau des communes, M. Arbouche “n'a rien fait pour le règlement des problèmes multiples de la famille du chahid”. Ils lui reprochent également d'œuvrer pour la destruction de l'ONEC. Tout en interdisant à M. Arbouche de parler au nom des enfants de chouhada de Tizi Ouzou jusqu'à la tenue prochaine d'une AG élective, les membres de la commission ONEC interpellent le bureau national de l'organisation pour “prendre les mesures qui s'imposent”. Pour certains militants du FLN, cette cabale contre le premier responsable local de ce parti est rattachée aux luttes actuelles qui déchirent le FLN et au travail de sape mené par les artisans du congrès de redressement. Des informations non confirmées parlent de “l'allégeance” de l'ONEC au président de la République, chose que démentent formellement les membres de la commission de l'ONEC. Selon eux, le retrait de confiance au SG de l'ONEC est purement organique et dénué de toute arrière-pensée politique. Faux ! rétorque M. Arbouche : “Ils posent un problème politique et non pas organique. Ils ont pris parti contre Benflis”. A. T.