“Le mouvement associatif et la culture du handicap”, est le thème débattu, avant-hier, par plusieurs acteurs académiques et associatifs de la wilaya de Bordj Bou-Arréridj. Les participants ont appelé à accorder plus d'intérêt aux problèmes des personnes aux besoins spécifiques, en adoptant une approche globale considérant le handicap en tant que phénomène social “pour que la société ne soit pas une société d'exclusion”. Cet appel a été lancé à l'occasion de cette journée d'étude, tenue à l'initiative de la direction de wilaya de l'action sociale, sous l'égide du wali de Bordj Bou-Arréridj. Au cours de la séance d'ouverture, Mme Bouaoun Aïcha, directrice de la DAS, a insisté sur la sensibilisation des citoyens et des composantes de la société à travers l'approfondissement du débat et de la réflexion sur les problèmes de cette catégorie, à laquelle le président de la République accorde un intérêt particulier. Azzedine Mecheri, wali de Bordj Bou- Arréridj, a rappelé que l'intégration des personnes handicapées a enregistré, ces dernières années, des avancées importantes, en écho à l'évolution qu'a connue la société aux plans économique, politique et social. Il a cité, à ce propos, la loi 02/09 et la mise en plan d'une stratégie prônant l'élaboration de projets de développement à destination de cette catégorie sociale, relevant néanmoins que le chemin reste encore long pour dépasser les entraves se dressant devant une meilleure intégration des handicapés dans le tissu économique et social. “Avec de la volonté, on peut réussir”, dira le wali. De son côté, un représentant des handicapés, à qui le wali a donné la parole, a indiqué qu'en dépit des progrès réalisés en matière des libertés, la société est toujours incapable de répondre aux attentes de cette catégorie dont la satisfaction des besoins est au cœur de l'édification de l'Etat de droit.