L'armée nord-coréenne a estimé qu'il n'était “pas la peine de réagir” aux manœuvres militaires effectuées par la Corée du Sud hier sur une île proche de la frontière entre les deux Corées, selon l'agence nord-coréenne KCNA. Il s'agit de la première déclaration en provenance de Pyongyang depuis le déroulement, dans la matinée, de brèves manœuvres militaires à tirs réels sur une île sud-coréenne récemment bombardée par la Corée du Nord. Séoul avait maintenu ses exercices militaires, malgré les menaces de Pyongyang, qui avait promis “un désastre” en cas de manœuvres sur l'île de Yeonpyeong. Séoul avait maintenu ses exercices militaires, malgré les menaces de Pyongyang, qui avait promis “un désastre” en cas de manœuvres sur l'île de Yeonpyeong. Les exercices militaires sur l'île de Yeonpyeong, démarrés vers 05h30 GMT, se sont achevés moins de deux heures plus tard. Le brouillard avait retardé leur coup d'envoi, prévu à l'origine pour la fin de matinée (entre 02h00 GMT et 03h00 GMT). Le 23 novembre, la Corée du Nord avait tiré 170 obus sur Yeonpyeong, faisant quatre morts sud-coréens et provoquant un tollé international. Elle avait alors indiqué avoir réagi à des manœuvres militaires sud-coréennes effectuées près de la frontière maritime entre les deux Corées. Les discussions au Conseil de sécurité dimanche sur la situation dans la péninsule coréenne ont échoué sans déclaration finale, et la Russie a averti que la communauté internationale n'avait plus “de plan d'action” pour contrer les tensions croissantes. La Chine a rejeté les demandes des pays occidentaux pour qu'une condamnation soit incluse dans la déclaration de la Corée du Nord pour le bombardement le 23 novembre de l'île sud-coréenne de Yeonpyeong qui a fait quatre morts, ont indiqué des diplomates onusiens. Quelque huit heures de discussions formelles par les quinze pays membres du Conseil et des discussions privées avec les ambassadeurs nord et sud-coréens se sont achevées sans accord pour une déclaration finale. “Nous n'avons pas réussi à relier tous les ponts”, a souligné l'ambassadeur russe Vitaly Churkin.