L'organisation de défense de la liberté de la presse Reporters sans frontières (RSF) a annoncé, hier, qu'elle allait héberger un site miroir des télégrammes diplomatiques américains de WikiLeaks. “Nous apportons symboliquement notre soutien au droit de WikiLeaks à publier des informations et à ne pas être entravés dans cette démarche”, au nom de “la protection des sources, sans lesquelles le journalisme d'investigation ne peut exister”, selon le communiqué de RSF. “Les pressions et tentatives de fermeture de WikiLeaks relèvent d'une atteinte au rôle de — chien de garde de la démocratie — évoqué à propos de l'article 10 de la Convention européenne des droits de l'Homme (CEDH)”, relève l'organisation. “Ce soutien ne s'inscrit que dans le cadre du partenariat mis en place entre WikiLeaks et des médias d'information et celui-ci sera réexaminé en fonction des activités et des contenus proposés à l'avenir par le site Internet”, précise RSF.