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Le défi politique
Huit défis pour reprendre le chemin du développement
Publié dans Liberté le 06 - 01 - 2011

Le défi politique, c'est le passage d'un système autoritariste et patrimonialiste à un système démocratique ouvert.
Le pouvoir en Algérie se caractérise par l'autoritarisme et le patrimonialisme.
Le totalitarisme, c'est le refus de tout contre-pouvoir jusqu'au rejet du non-alignement. Vous n'avez de choix pour survivre que de proclamer avec beaucoup de zèle votre allégeance.
Les instruments utilisés sont l'état d'urgence, le monopole sur les médias lourds (TV et radios) et tout un arsenal d'instruments répressifs apparents ou déguisés, autour de la carotte et du bâton. Le patrimonialisme, c'est la présence d'un chef entouré de cercles de courtisans qui se font la compétition par le zèle de l'allégeance afin de bénéficier des gratifications du chef. Alors que la société dans son ensemble est considérée comme arriérée, non apte à l'action politique, donc négligée. La présence concomitante de l'autoritarisme et du patrimonialisme mène à la corruption du pouvoir, à savoir un pouvoir émietté où les différents clans détiennent une parcelle infime de pouvoir tout en croyant en détenir la totalité.
Le mode de production de la richesse s'appuie sur les hydrocarbures, donc la rente. Les recettes de la rente sont distribuées à travers la prédation. La rente et la prédation mènent vers la corruption de l'argent. La corruption du pouvoir et la corruption de l'argent mènent vers la corruption généralisée de l'ensemble des institutions. La société algérienne est en voie de perdre sa morale collective et elle dérivera durant cette décennie vers la dislocation de la nation. La violence sera alors le seul moyen de règlement des conflits.
Seul un changement pacifique du système de gouvernance peut éviter au pays cette catastrophe. Je propose une démarche en trois étapes pour construire une démocratie
solide :
- une première période d'endiguement pour arrêter l'hémorragie ;
- une deuxième étape d'achèvement des transitions, parce que cela fait plus de deux décennies que nous sommes dans la trappe de transition permanente, à savoir la démocratie de façade, ni système de parti unique ni démocratie plurielle ;
- une troisième étape de consolidation pour traiter des questions fondamentales de choix de société, car on ne peut pas traiter objectivement des questions fondamentales pendant la transition, lorsque les rapports de forces sont fragiles et mouvants et les institutions sont en construction. Ce n'est que lorsque les rapports de forces sont bien établis et les institutions solidement ancrées que l'on peut faire ces choix fondamentaux. J'espère que 2011 sera l'année préparatoire à l'étape d'endiguement, par la convergence entre les différentes initiatives pour le changement, dans le cadre d'alliances stratégiques et de construction de réseaux, pour la création d'un rapport de force et d'un pouvoir de proposition et par la jonction avec les fractions saines de l'administration et du pouvoir réel.
À dimanche prochain pour l'exposé d'un autre défi. Entre-temps débattons sur les meilleurs moyens d'avancer vers un avenir de progrès et de prospérité pour tous les Algériens.
À la tentation du pessimisme opposons la nécessité de l'optimisme !


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