L'affaire remonte à l'été 2009, lorsqu'un jeune a été retrouvé calciné à l'intérieur de son véhicule, au lieudit Ighil, dans la région d'Iflissen, à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de la ville de Tizi Ouzou. Récemment, elle a été élucidée par les enquêteurs de la police qui ont réussi à identifier les auteurs de cet assassinat dont deux au moins ont été traduits devant la justice. Les premiers éléments d'information recueillis par les enquêteurs ont conclu à un homicide volontaire. Les investigations ont abouti à l'identification des auteurs de ce crime, qualifié par la police de “crapuleux,” bien que ces derniers ne soient toujours pas placés sous mandat de dépôt. Tout est parti d'un banal accident de la circulation survenu le même jour de l'assassinat, non loin du lieu du crime. Les enquêteurs, qui ont mis à contribution les services de la Protection civile et ceux de l'hôpital d'Azazga, ont réussi à remonter jusqu'aux individus impliqués, de manière directe ou indirecte, et d'en interpeller deux d'entre eux. Selon un communiqué de la sûreté de wilaya de Tizi Ouzou, les quatre auteurs présumés de ce crime crapuleux répondent aux initiales de B. A., âgé de 26 ans, L. F., âgé de 21 ans, B. R., âgé de 29 ans et B. A., âgé de 25 ans. Une procédure judiciaire a été instruite contre ces quatre mis en cause, et au moins deux d'entre eux, à savoir B. R., et B. A., ont été arrêtés par les services de sécurité qui les ont traduits devant le tribunal de Tigzirt qui a décidé de placer le premier d'entre eux en détention provisoire et de laisser le second en liberté provisoire. Le premier mis en cause, à savoir B. A., est déjà en détention provisoire dans le cadre d'une autre affaire liée à la prostitution alors que L. F. est en fuite à l'étranger. Quant au cadavre calciné, il s'agit, selon le même communiqué de la police, d'un jeune répondant aux initiales de S. A., âgé de 38 ans et propriétaire du véhicule de marque Chevrolet Aveo incendié et à bord duquel le corps a été retrouvé calciné. À l'origine de cet incendie se trouve, précise la même source, un différend qui avait éclaté entre les assassins et la victime, la veille du crime, dans un bar sis à Tala Athmane.