Saïda : La bibliothèque municipale cambriolée La bibliothèque publique de la wilaya de Saïda a fait l'objet d'un cambriolage dans la nuit de samedi à dimanche. Les cambrioleurs, entrés par effraction dans les lieux, ont agressé le gardien en utilisant une arme blanche et ont pris un important lot de matériel informatique (40 unités centrales, 25 écrans et des claviers). Après le dépôt d'une plainte par la direction de la culture, les services de la police judiciaire de la 3e Sûreté urbaine ont tout de suite ouvert une enquête afin d'identifier les auteurs de ce vol mystérieux. F. Z. Essentiellement liées à la drogue et au trafic de corail : Dix affaires traitées par la police à El-Tarf Le bilan des activités des services de sécurité au niveau de la wilaya d'El-Tarf fait état du traitement de 10 affaires liées toutes à des trafics de drogue ainsi que du trafic de corail. Ce dernier a atteint des proportions alarmantes et ses ramifications s'étendent à l'échelle internationale. En effet, dans ces affaires traitées par les services de sécurité, six personnes ont été placées sous mandat de dépôt et quatre autres ont bénéficié de liberté provisoire. Ajoutez à cela, qu'une affaire de séquestration a, également, été traitée par les mêmes services, dans la localité d'Oum Tboul. Par ailleurs, une centaine de permis a été retirée pour diverses infractions au code de la route. Tahar B. Commune de Selma-ben-Ziyada (Jijel) : Un médecin pour 1 200 habitants ! Les habitants de la commune de Selma-ben-Ziyada, sur les hauteurs de Jijel, souffrent depuis quelques années d'un manque flagrant en matière de personnel médical. Selon l'adjoint du P/APC, Nabil Hjiyej, “la seule salle de soins qui existe ne dispose que d'un médecin pour soigner 1 200 habitants, qui plus est ne vient que deux jours par semaine”. “Les habitants vivent le calvaire”, dit M. Hjiyej. Et d'ajouter : “Ce service restreint contraint les habitants de se rendre au centre de santé de Texanna, parfois même à l'hôpital de Jijel.” Par ailleurs, se déplacer vers d'autres communes n'est pas si facile, car la salle de soins de Selma-ben-Ziyada ne dispose même pas d'une ambulance. Selon notre interlocuteur, l'APC de Selma a fait son travail en équipant cette salle, mais les services de santé de la commune ne respectent pas les horaires de travail, ce qui cause des désagréments à la population. Il nous a fait savoir que le souhait de tous les habitants de Selma est d'avoir un centre de santé capable d'assurer les soins aux villageois, car une salle de soins n'est pas suffisante pour répondre à la demande toujours croissante. SAOU MOULOUD Tiaret : Des habitants de Sougueur en grève de la faim Jeudi dernier, plusieurs habitants du quartier de l'Oued ont observé une grève de la faim devant le siège de la daïra où ils se sont regroupés pour crier leur désarroi à qui voudrait bien les entendre. Une action qui ne semble nullement inquiéter les responsables qui n'ont même pas daigné les rencontrer. “Depuis que nous sommes ici, personne n'est venu nous voir. Nous estimons que nos droits sont bafoués par ces décideurs inconscients qui n'ont jamais cessé de nous mystifier avec leurs engagements sans suite en nous promettant des logements plus décents alors que nous continuons toujours à cohabiter avec les rats”, dit l'un d'eux. Et d'enchaîner : “Notre désespoir s'est accentué le jour où nous étions reçus par le wali qui n'a pas trouvé mieux que d'user de sévères diatribes en allant jusqu'à lâcher qu'il ignore Dieu et Bouteflika.” À travers les écriteaux brandis, on comprend toute la rancœur que tiennent à exprimer les protestataires à l'endroit du premier responsable de la wilaya. Dans la foulée, ces derniers, qui n'ont pas été sans traiter de tous les noms d'oiseaux les élus locaux, comme ils l'ont fait dans le passé à l'endroit de Belkhadem, issu de la région, se disent déterminés à aller au bout de leur action jusqu'à la satisfaction de leur unique revendication qui s'articule autour de leur relogement. Pour rappel, ces derniers sont déjà montés au créneau au mois de septembre dernier pour ne plus cesser d'étaler continuellement leurs protestations dans la rue. Ce qui avait d'ailleurs entraîné l'incarcération, pour troubles à l'ordre public, de onze jeunes, que le tribunal de Sougueur a acquittés mercredi dernier. Par ailleurs, certains protestataires, qui ne s'alimentent actuellement que d'eau et de sucre, menacent d'aller au pire. “Nous sommes confrontés à un mutisme inégalé qui pourrait s'épiloguer par une immolation collective devant le siège de la daïra”, martèle l'un d'eux qui s'est dit surpris de remarquer l'absence même de la protection civile qui n'a pas daigné s'enquérir de l'état de santé de certains grévistes parmi lesquels se trouvent des enfants. R. SALEM