L'ex-coach français d'Orlando-Pirates (Afrique du Sud), Jean-Yves Kerjean, a toutes les chances de succéder à Nasser Sandjak à la barre technique de la JS Kabylie. Recommandé par un compatriote algérien résidant en France au président Hannachi, Jean-Yves Kerjean est un ancien joueur professionnel de l'O Marseille et du Stade Rennais. À ce titre, nous avons pu contacter, hier, au Qatar, Philippe Toussier en personne qui a dit beaucoup de bien sur ce coach breton de 44 ans. Jean-Yves Kerjean se dit déjà prêt à relever un gros défi à la tête de la JSK. Liberté : Jean-Yves Kerjean, confirmez-vous les contacts établis depuis quelques jours avec la JSK ? Jean-Yves Kerjean : Oui, je le confirme, j'ai même eu deux discussions au téléphone avec le président de la JSK, M. Hannachi, et j'espère que cela aboutira. Ce n'est pas encore fait officiellement ? Pas encore, mais j'espère qu'on se mettra d'accord car cela m'intéresse de tenter un beau challenge à la tête de la JS Kabylie qui est un club prestigieux en Afrique. Peut-on connaître votre itinéraire sportif ? Oui, j'ai été footballeur professionnel de haut niveau puisque j'ai évolué à l'Olympique de Marseille de 83 à 85 ainsi qu'au Stade Rennais où j'ai eu l'occasion de jouer avec un grand joueur algérien Farès Bousdira. J'ai terminé ma carrière de footballeur en 1990 comme entraîneur-joueur à Perpignan avant d'entamer ma carrière d'entraîneur à Vannes puis à Limoges et enfin en Afrique du Sud, précisément au club bien connu d'Orlando Pirates avec lequel j'ai remporté la Coupe d'Afrique du Sud en 2001. Vous avez une idée de la valeur de la JSK ? Oui. Il faut rappeler qu'il s'agit là d'un des meilleurs clubs africains. De plus, les footballeurs algériens sont très talentueux et fins techniciens. Tout récemment encore, j'ai été invité par mon ami Philippe Troussier à assister au match amical Algérie-Qatar (1-0) disputé à Dinan en France et j'ai été fortement impressionné par la technique des joueurs algériens ainsi que leur masse athlétique. Personnellement, cela me tente de vivre une belle expérience d'entraîneur en Algérie et un tel challenge à la barre technique de la JSK ne se refuse pas. J'espère tomber d'accord au plus vite avec le président Hannachi pour ne pas perdre de temps et se mettre au travail. M. H. Saïb à pied d'œuvre Moussa Saïb est rentré de France samedi soir pour diriger, hier matin, l'entraînement de la JSK aux côtés de Abderazak Harb et du directeur technique des jeunes, Akli Belaïd. Tous les joueurs étaient présents à l'appel sauf Yacine Amaouche.