Le lancement de deux nouveaux modèles de scooters, à savoir le Tweet 125 CC et Vivacity 125 CC, se veut une manière de passer à l'offensive pour MMDI Meklati, représentant officiel de Peugeot scooters en Algérie. Pour preuve, il maintient le même objectif que l'année précédente, à savoir la commercialisation de plus de 1 000 unités quand cette filiale avait été créée. Et si ce représentant affirme modestement que “l'objectif premier est de promouvoir le deux-roues en Algérie et d'en faire l'atout incontournable pour circuler en ville sans aléas ni contre-temps”, il est évident qu'il vise surtout à contrer la concurrence déloyale et à mettre l'accent sur trois facteurs : la sécurité, la fiabilité et la garantie du service après-vente. Du 50 CC au 500 CC, la représentation est sans faille dès qu'elle se base sur les standards de haut niveau de la marque au lion. Tous les moyens sont mis en œuvre pour faire de Peugeot scooters un leader du marché algérien des deux-roues, procédant à l'ouverture de 5 show-rooms, incluant Bir Mourad-Raïs, dans différentes wilayas comme Tipasa, Mostaganem, M'sila et Oran, pour l'année 2010. Et pour 2011, Peugeot scooters sera présent incessamment à Sétif, Jijel, Biskra et le Grand-Sud. “MMDI compte sur cette politique de proximité pour une meilleure pénétration de la marque au lion du marché algérien. La large gamme de Peugeot scooters et la diversité de ses produits, dont les motorisations, les gabarits, les équipements de sécurité et de loisirs, ainsi qu'une gamme complète d'accessoires sont disponibles pour répondre aux attentes d'une clientèle exigeante pour une utilisation personnelle ou professionnelle”, nous explique M. Abdellah Meklati, le patron de MMDI. Fabriqués par Peugeot motocycles MontBéliard et Sochaux, ces produits font la différence, et “la clientèle sait séparer le bon grain de l'ivraie quand il s'agit de sécurité”, ajoute-t-on. Proposés à 257 000 dinars pour le Tweet 125 CC et à 235 000 dinars pour le Vivacity 125 CC, comme prix de lancement, ces deux nouveautés embarquent toutes les options que pourraient exiger les amoureux des scooters. La démonstration faite, les responsables de MMDI évoquent le projet d'usine. “Le projet est en cours. On n'abandonnera jamais. Mais on devra faire un effort pour encourager l'investissement en Algérie, et nous sommes prêts à retirer le cahier des charges avant d'investir sur une chaîne de montage qui coûterait environ 20 milliards. On ne peut pas mettre la charrue avant les bœufs”, nous révèle-t-on. Sur le même chapitre, on dénonce le trafic constaté sur le segment des scooters 125 CC via de fausses déclarations commises par les importateurs. Surtout qu'il s'agit d'un phénomène gravissime pour l'économie quand on déclare au niveau des douanes 110 CC pour une moto qui embarque 125 CC. Seul un travail d'homologation et de mines plus rigoureux pourrait freiner cette concurrence déloyale et démasquer ses auteurs.