Sour El-Ghozlane : Trois morts dans un accident de la circulation Trois jeunes demeurant à Khemis El-Khechna, dans la wilaya de Boumerdès, ont trouvé la mort, mercredi, dans la matinée, dans un terrible accident de la circulation survenu à Sour El-Ghozlane dans la wilaya de Bouira. Les trois jeunes K. A., B. H. et N. B., tous âgés à peine de 20, ans étaient à bord d'un véhicule léger de marque Renault Symbole. Selon des témoignages recueillis, le véhicule des trois victimes a été percuté de plein fouet par un camion semi-remorque. Les trois victimes, qui décèdent sur le coup, ont été évacuées à l'hôpital de Sour El-Ghozlane. Elles devaient être inhumées, hier, après la prière d'el-asr. Nacer Zerrouki M'Sila : Tentative de suicide devant le siège de l'APC de Sidi Aïssa Un jeune répondant aux initiales B. A., âgé de 21 ans, a tenté de se suicider, en fin de semaine, devant le siège de l'APC de Sidi Aïssa, 93 kilomètres du chef-lieu de la wilaya de M'sila. Il était muni d'un couteau. Malgré l'intervention des passants, le jeune homme a pu planter le couteau dans son abdomen et le thorax. La victime a été évacuée en urgence à l'hôpital de la ville. Selon une source médicale, ses jours ne sont pas en danger. Par cet acte désespéré, au péril de sa vie, il voulait, dit-il, attirer l'attention des autorités locales sur sa dramatique situation. C. B. AIN OUSSERA : Les contractuels de la santé interpellent Ould Abbès C'est un véritable signal de détresse que les contractuels de la santé de la daïra de Aïn Oussera ont adressé au ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière. Dans une longue lettre accompagnée de pas moins de 127 signatures, dont nous détenons une copie, ces employés issus des établissements publics de la santé de proximité (EPSP) et des établissements publics hospitaliers (EPH) répartis sur douze communes, demandent à être intégrés et considérés comme des travailleurs permanents. Il faut signaler que les travailleurs en question – les cinq heures comme on les appelle dans le nouveau jargon – ont , pour certains d'entre eux, à leur actif neuf années d'exercice, et ne perçoivent que 11 000 DA par mois. Un salaire qui est loin de leur assurer une vie décente et de préserver leur dignité, disent-ils. Ils sont infirmiers, agents de saisie, chauffeurs, agents de sécurité ou autres… Ils sont parfois employés à plein temps. Ils veulent être considérés comme des travailleurs à part entière. La balle est désormais dans le camp des premiers responsables du secteur qui doivent revoir leurs textes s'ils veulent vraiment calmer la protesta. S. OUAHMED