La 14e édition du Salon international de l'automobile d'Alger (Autoexpo) a ouvert ses portes, jeudi, au Palais des expositions (Pins-Maritimes), avec la participation d'une quarantaine d'exposants représentant les différents constructeurs automobile dans le monde. Cette manifestation économique, qui s'étalera sur onze jours, est organisée par la Société algérienne des foires et expositions (Safex) et l'Association des concessionnaires automobiles en Algérie (AC2A), et ce, dans le but de permettre au public algérien de s'enquérir des derniers modèles fabriqués par les constructeurs internationaux. “On a pris la décision que le salon ne soit plus un marché de vente ou de grandes promotions, comme à chaque édition”, a déclaré Mohamed Baïri, président de l'association, lors de l'ouverture du salon. Et d'ajouter : “Nous voulons avoir un salon professionnel et d'exposition.” Il s'agit de créer un “dialogue transparent entre les autorités algériennes et les constructeurs étrangers pour l'implantation d'usines de production dans le pays”, a-t-il encore précisé. Ce plan vise à permettre “au salon de s'ouvrir sur d'autres thématiques économiquement proches de celle de l'évènement et susceptibles de lui ouvrir de nouvelles perspectives économiques”. Il faut savoir que cette 14e édition est marquée par plusieurs changements et améliorations, notamment la superficie qui est de 26,906 m2, répartie sur quatre pavillons, ainsi que l'exposition en plein air à la place de l'Unité africaine. Quant à la participation, ils sont quarante au total à représenter les constructeurs mondiaux. “L'émergence d'une industrie automobile, la promotion de la sous-traitance industrielle en Algérie et le problème de la pièce de rechange contrefaite importée seront, à partir de 2012, au centre des thématiques du salon”, selon la Safex. L'Algérie veut réduire substantiellement ses importations de véhicules et réorienter la facture qui y est consacrée à des secteurs producteurs de richesses. En 2010, les importations algériennes de véhicules s'étaient établies à 270,6 milliards de dinars, en hausse de 3%. Deuxième marché du continent après l'Afrique du Sud, l'Algérie a enregistré, en 2010, une hausse de près de 3% de ses importations de véhicules, soit 285,337 unités, contre 277,881 en 2009, en hausse de 2,68%. Selon l'Etablissement national du contrôle technique automobile (Enacta), le parc national s'élève à 5,5 millions de voitures.