Les 9 secteurs et l'ensemble des directions relevant de l'APC de Constantine ont décidé, de faire du 6 avril, une journée de protestation sous la bannière du SNAPAP précisant que dans l'éventualité d'une absence de réponses consistante à la plateforme de revendications au nombre de 15, le syndicat menace de passer à d'autres actions plus rigides. Selon les protestataires, toutes les tentatives de sape visant à perturber ce mouvement sont, d'avance, vouées à l'échec, allusion faite à un fax daté du 05 avril à 21h55 et ne portant aucune signature ni griffe et distribué par le secrétaire général de l'APC à tous les secteurs, appelant les travailleurs, au nom du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, à surseoir à la grève. Le fax anonyme stipule qu'“en application de la directive 1 datée du 06 janvier 2007 du chef du Gouvernement, une commission a été mise sur place et travaille sans relâche à l'élaboration du statut particulier de la Fonction publique. Cette commission regroupant les haut cadres de l'administration centrale, œuvre dans le cadre d'une large concertation de tous les travailleurs en vue de la satisfaction de toutes leurs revendications”. Pour le Snapap, ces actes dont s'est rendu coupable le secrétaire général et son entourage ne vise qu'à déstabiliser le mouvement de protestation et d'ajouter : “Nous sommes rompus à ce genre de pratiques et cela ne date pas d'hier”. “Ces personnes ne reculent devant rien et vont jusqu'à menacer de licenciement les agents recrutés dans le cadre du filet social”, martèle un travailleur. Ainsi, il n'est pas question pour le Snapap de faire marche-arrière, jusqu'à satisfaction de ses revendications. Djamel TARACHE