la commission compte des représentants de greffiers, des corps communs et des cadres de la tutelle. Sauf imprévu, une rencontre aura lieu le 12 avril prochain. La relance du mouvement de grève par les greffiers et les corps communs du secteur de la justice a finalement porté ses fruits. Les revendications et autres contraintes soulevées par les deux corps de la justice seront prises en charge par la tutelle. Pour ce faire, une commission mixte, composée de représentants des greffiers, des corps communs et des cadres de l'administration centrale, sera installée. Cette commission prendra en charge “l'examen des revendications et doléances soulevées”. C'est ce qu'annonce le PV ayant sanctionné la réunion tenue lundi à l'Ecole nationale des greffiers de Dar El-Beïda entre “des délégués des fonctionnaires du corps commun et des représentants de l'administration centrale” en présence du directeur de l'école. Selon le même PV, cette première rencontre entre le département de Belaïz et les corps commun a été présidée par le directeur des ressources humaines, Boujemaâ Aït Aoudia. Ce n'était, en fait, qu'une prise de contact entre les deux parties en vue de préparer le terrain pour les prochains rounds de négociations. En effet, après une allocution d'ouverture et de bienvenue du directeur de l'école nationale des greffiers, un débat a été ouvert avec les 38 fonctionnaires des juridictions et de l'administration centrale et “des éclaircissements ont été donnés à des interrogations qui ont été soulevées”. Les participants ont été invités à désigner leurs représentants qui siégeront à la commission mixte. “Ce qui a été fait par le biais d'un vote.” Sept représentants de différents services administratifs, juridictions et wilayas ont été élus. Ils représenteront les corps communs lors de la prochaine réunion fixée pour le 12 avril. Il faut signaler à ce propos qu'après les corps communs, ce sera au tour des greffiers d'être reçus par le département de tutelle. La rencontre est prévue pour aujourd'hui. Selon toute vraisemblance, ce sera également une simple prise de contact et d'élection des représentants des greffiers qui siégeront à la commission mixte. Pour rappel, c'est le 16 février dernier que les greffiers ont décidé de sortir leurs griffes pour exiger plus de considération et un meilleur statut. Le débrayage a paralysé tous les tribunaux et cours du territoire national. Les menaces de la tutelle et autres intimidations n'ont pu faire fléchir les contestataires qui se sont vu remplacer par des huissiers de justice. MALIKA BEN