Récession économique oblige, toutes les couches de la société n'éprouvent aucun gêne à acheter, à prix modique, divers vêtements qui rempliront leur garde-robe. Chaque vendredi matin, un quartier périphérique mitoyen à la cité résidentielle Khalla, est investi par des centaines de vendeurs informels qui installent leurs tréteaux, étals et véhicules, squattant les larges voies de communication, les trottoirs et terrains de servitude. Ce marché hebdomadaire draine des milliers de clients des deux sexes, issus de divers horizons, qui sont attirés par la disponibilité de tous les produits et surtout les prix proposés, car la concurrence est de rigueur. Les fruits, légumes, viandes rouge et blanche, poissons, volailles, animaux de basse-cour, huile d'olive, miel pur, produits laitiers sont largement disponibles et leur qualité irréprochable. Des pères de famille, séduits par ces avantages, font les emplettes de toute la semaine et réalisent de substantiels bénéfices qui ne sont pas négligeables pendant cette dure conjoncture économique.Les habitués de ce souk Djemaâ ont l'opportunité de visiter, de choisir et surtout de marchander l'acquisition de vêtements neufs, jeans, chaussures, palladiums, survêtements, costumes, blousons, chemises, chaussettes, sous-vêtements, etc. La gent féminine prend plaisir à dénicher une robe, un chemisier, une paire de chaussures, d'escarpins, une robe de chambre, un pyjama, des froufrous, de la lingerie et également des effets vestimentaires à leurs enfants. Les produits importés s'arrachent comme des petits pains, à la grande satisfaction des deux parties. Les marchands de cosmétiques, de prêt-à-porter, de linge de maison, de lustres, d'horloges, de téléphones portables, de maroquinerie, de vaisselle, d'articles de chasse, de pêche, de sport, de parapluies, de chapeaux, de foulards, de tapis, d'argenterie et autres réalisent un bon chiffre d'affaires. Un grand espace est réservé aux stands de friperie qui attirent beaucoup de monde, car le client choisit, en toute tranquillité, des habits propres, repassés qui n'ont rien à envier à ceux exposés dans les grands magasins. Récession économique oblige, toutes les couches de la société n'éprouvent aucun gêne à acheter, à prix modique, divers vêtements qui rempliront leur garde-robe. Une mère de famille dépense quelques billets de banque pour habiller toute la maisonnée, selon les goûts de chacun. Des commerçants exposent des articles de quincaillerie, de droguerie, de menuiserie, de peinture et même de l'électroménager neuf ou d'occasion qui sont cédés à des prix intéressants. Ce souk a la particularité d'être la caverne d'Ali Baba, car il recèle un tas de trésors inestimables. Le client a la faculté de trouver, dans cet espace, n'importe quel produit de son choix. Tous les secteurs sont représentés dans ce marché où il est loisible d'acheter une pintade, du beurre frais, de la viande, du poisson, du miel d'abeilles, une ampoule électrique, une serrure, un bidon de peinture, un jean, un survêtement, un lustre, une cocotte-minute, une nappe, des rideaux, des vases, des fruits et légumes, un réfrigérateur, un living-room, des chaussures, du nougat, des confiseries, une horloge, etc. Le souk Djemaâ de Guelma a acquis une indéniable réputation, et il attire chaque vendredi des milliers de citoyens ravis de flâner et d'acquérir à moindre frais tout ce dont ils rêvent.