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Kamélia
La nouvelle de Adila Katia
Publié dans Liberté le 03 - 05 - 2011

Résumé : Kamélia se consacre à son bébé qui se révèle être un battant. Six mois ont passé et il s'accroche à la joie de sa maman. Cependant, un soir il a des douleurs atroces. Lorsqu'il ne crie plus et devient tout bleu, elle croit que c'est fini. Pourtant Rahim s'accroche encore à la vie.
13eme partie
Kamélia et son bébé ont été évacués aux urgences par une voiture de police qui faisait une ronde dans le quartier. Elle ne leur a pas donné son vrai nom, s'imaginant qu'ils connaissaient son mari et qu'ils les auraient ramenés à la maison.
- Votre mari travaille de nuit ? l'interroge l'un d'eux.
- Non, il est en voyage, à Alger, ment-elle. Je l'appellerai tout à l'heure.
La jeune mère croit en sa chance. Le médecin des urgences s'est vite occupé de Rahim. Elle lui a expliqué, rapporté aux détails près, ce qui s'était passé. Le médecin lui fait un examen approfondi et conclut à une syniose.
- Vous dites qu'il est devenu tout bleu ?
- Oui.
- Il ne devait plus respirer, conclut-il. Vous avez bien fait de l'avoir secoué. C'est ce qui l'a peut-être sauvé !
- Dieu n'a pas voulu me le reprendre ce soir, dit-elle. J'ai foi en Lui, il y a si longtemps que je me prépare à sa mort !
- Demain matin, je vous enverrai chez deux amis, un est pneumologue, l'autre est cardiologue. Ils pourront vous éclairer sur le mal de votre bébé. Par précaution, il reste ce soir ici. Vous pouvez le veiller bien sûr !
- Je vous remercie !
Kamélia appelle sa belle-famille pour la mettre au courant puis la sienne. Sa mère Zahera pleure en apprenant qu'ils sont aux urgences. Depuis que rien n'allait dans son mariage, sa famille d'abstenait de venir, craignant que les choses s'enveniment à cause d'eux. Il n'est plus question d'échec mais de déchirures. Il aurait été plus facile de se séparer de Brahim mais qu'adviendrait-il des enfants ?
Kamélia raconte à sa mère l'épreuve qu'elle venait de vivre depuis la naissance de Rahim, comment Brahim les avait exclus et l'enfer qu'il lui faisait vivre.
Elle ne se rendait pas compte qu'à travers tous ces mots, elle déclarait son ras-le-bol. Elle n'en pouvait plus de vivre ainsi. À ce rythme, c'est son cœur qui va lâcher.
- Tu dis qu'il a besoin d'examens ? l'interroge son père. Pourquoi ne viendriez-vous pas ici ? On sera là pour vous aider !
- Je ne voudrais pas qu'on devienne une charge !
- Il n'est pas question de charge mais d'aide. Si tu as peur, je viens te chercher !
- Fais vite ! le prie-t-elle.
Le médecin des urgences lui écrit les adresses des spécialistes qu'elle devra voir de toute urgence. La nuit paraît bien longue à Kamélia mais elle n'a aucune envie de rentrer à la maison.
Elle attend que huit heures soit passées avant de se décider à prendre son bébé et de quitter l'hôpital. Elle va voir sa belle-famille en premier, pour leur apprendre qu'elle partira chez ses parents dès que son père arrivera. Sa belle-famille semblait embarrassée. Kamélia les comprenait.
Tout comme sa famille, elle s'était tenue en retrait, pour ne pas compliquer les choses entre eux. Mais rien n'aurait pu améliorer leur situation. Rien…
De retour chez elle, elle prépare ses bijoux en or et tout ce qu'elle avait d'objets de valeur.
Elle écrit un mot qu'elle laisse sur la table de la cuisine, l'avertissant de son départ et du fait aussi qu'elle et Rahim ne reviendront pas de sitôt. Sauf s'il venait les chercher. Ce qui ne risquait pas d'arriver avant longtemps.
Quand son père Youcef arrive, il est près de six heures. Il refuse même de prendre le café, préférant descendre ses affaires. Toutefois, avant, il l'interroge.
- Tu es sûre de tes sentiments ?
- Oui.
- Et Karim, tu ne l'emmènes pas ?
- Non, son père l'adore, il nous ferait un scandale !
(À suivre)
A. K.


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