Intervenant en marge de la journée d'étude et de sensibilisation consacrée au repos biologique pour la préservation de la ressource halieutique qui s'est déroulée jeudi à Aïn Témouchent, Abdallah Khenafou, ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques, a reconnu que son département demeure incapable de faire face aux problèmes inhérents à la gestion des ports. “Je suis dans l'incapacité de résoudre les problèmes exposés par les pêcheurs et les armateurs dont ils font face au niveau des ports des wilayas du littoral”, déclarera-t-il, et ce, en raison des innombrables problèmes qui couvent en matière de gestion des infrastructures. À ce titre, il révélera qu'un dossier a été préparé et présenté au gouvernement pour qu'il soit pris en considération. “Il est inconcevable qu'on gère notre secteur en amont et en aval mais qu'au niveau des infrastructures portuaires, une insuffisance criante en matière de gestion est constatée lors de chaque visite effectuée au niveau de ces ports gérés par la Sogeport, sous la tutelle du ministère des Transports. Nous avons donc proposé que chacun des 14 ports du littoral soit doté d'une entreprise de gestion au lieu de 10 entreprises actuellement. Le dossier se trouve au gouvernement où nous sommes constamment en relation pour tenter de trouver la solution idoine”. Avant d'entamer sa visite de travail qui l'a conduit aux deux ports de Béni-Saf et de Bouzedjar, l'hôte d'Aïn Témouchent s'est exprimé au sujet de l'indemnisation des pêcheurs qui subissent l'arrêt forcé engendré par le repos biologique de la ressource halieutique. Selon lui, le dossier d'indemnisation a fait l'objet d'une discussion au niveau de son département. L'étude achevée a été présentée au gouvernement aux fins d'indemnisations des pêcheurs par le truchement soit d'un fonds spécial, soit d'une opération de solidarité ou, tout simplement, à la faveur d'une mesure qui sera prise par le ministère.