Des armateurs demandent le r��chelonnement des dettes contract�es pour l�acquisition de bateaux de p�che. Ch�rif Bennaceur � Alger (Le Soir) � Hier, lors d�une journ�e parlementaire sur �la richesse halieutique : r�alit� et perspectives�, organis�e par la Commission de l�agriculture, la p�che et la protection de l�environnement de l�APN, le vice-pr�sident de la Chambre nationale de p�che et d�aquaculture, Bani Ahmed, et plusieurs d�put�s ont soulev� le probl�me des armateurs dont les bateaux ont �t� saisis pour non-remboursement de pr�ts bancaires contract�s aupr�s de la Badr. Selon leurs porte-parole, ces p�cheurs sont dans l�impossibilit� de payer leurs dettes, en raison de la diminution de leurs revenus. Et dans la mesure o� la production halieutique a diminu�, plus d�un millier de bateaux sont en attente de r�habilitation et l�importation continue de cro�tre. Ces armateurs ont b�n�fici�, dans le cadre du programme de soutien � la relance �conomique (PSRE), d�une subvention de l�Etat et de pr�ts bancaires. Faute de b�n�ficier de l�effacement des dettes, � l�instar des agriculteurs, ces op�rateurs demandent un moratoire, voire la suppression des int�r�ts et le paiement du principal sur une longue dur�e. De m�me que des armateurs souhaitent l�autorisation d�importer des �quipements et engins r�nov�s au lieu de subir l�obligation d�acqu�rir des mat�riels co�teux. Suppl�ant � l�absence du ministre de tutelle, Khenafou Abdallah, contraint par la r�union du Conseil des ministres, le secr�taire g�n�ral du minist�re de la P�che et des Ressources halieutiques (MPRH), Ahmed Kaci Abdallah, a affirm� que son d�partement est conscient de ce probl�me dont la solution ne rel�ve, cependant, pas de ses pr�rogatives. Le repr�sentant du MPRH s�est tenu � une certaine r�serve, ne voulant pas r�pondre, en marge des travaux de cette journ�e, aux questionnements en cours dans le secteur. Tout en relevant, par ailleurs, que le secteur s�est dot� d�une strat�gie et d�un sch�ma directeur de d�veloppement � l�horizon 2025, tant pour les ressources halieutiques, dont une campagne d��valuation sera relanc�e l�ann�e prochaine, que dans le domaine de l�aquaculture. Largement explicit�e par des cadres du MPRH, cette strat�gie est bas�e, notamment, sur la modernisation infrastructurelle, l�exploitation uniquement nationale et la satisfaction de la demande locale, avec l�apport �tranger, et vise, pour un co�t de 291,6 milliards de dinars, � atteindre un niveau de production de 221 000 tonnes en 2025 contre 130 000 tonnes actuellement.