Le chef sanguinaire du GSPC, Hassan Hattab, serait prêt à se livrer aux services de sécurité, après son éviction par ses pairs de la tête de cette organisation terroriste. Selon des sources sécuritaires au fait de ce dossier, cette éviction aurait poussé Hattab et des membres de sa garde prétorienne, qui seraient retranchés en ce moment dans des maquis de la région de Baghlia, près de Boumerdès, à songer sérieusement à déposer les armes. Dans un communiqué transmis à des journaux, le GSPC a annoncé le remplacement de Hattab par Nabil Sahraoui, dit Abou Ibrahim Mustapha, un ancien “émir” du GIA qui avait rejoint le GSPC en 1998. Ces sources craignent que ce changement soit de nature à faire des populations civiles la nouvelle cible de cette organisation, en dépit de la saignée provoquée dans ses rangs par les coups de boutoir de l'ANP qui vient d'éliminer une trentaine de terroristes dans les Babors.