C'est en présence du secrétaire général de la wilaya, du président d'APW, de plusieurs élus locaux et nationaux et aussi de nombreux citoyens qu'a été donné le coup d'envoi de cette fête. Placée cette année sous le signe de la relance de l'économie locale, l'édition 2011 de la Fête des cerises a été inaugurée jeudi dernier dans la ville de Larbaâ Nath Irathen où un programme riche en festivités a été concocté pour ces trois journées sur lesquelles s'étalera cet événement jadis grandiose qui a disparu en 1974 avant qu'il ne soit ressuscité puis a pu s'imposer à nouveau, depuis l'année 2005, comme une véritable tradition. Pour une tradition, cette fête en est devenue effectivement une, mais comme lors des éditions précédentes, et exactement comme une fête de mariage où la mariée est absente, la cerise était encore une fois le grand absent, sinon le produit le plus rare sur les stands de l'exposition qu'abrite, depuis jeudi, la nouvelle bibliothèque communale. Celle-ci a été inaugurée à l'occasion du lancement de cette fête marquée, par contre, par un peu plus d'anarchie, engendrée par des défaillances dans l'organisation par rapport aux éditions précédentes. C'est en présence du secrétaire général de la wilaya, du président d'APW, de plusieurs élus locaux et nationaux et aussi de nombreux citoyens qu'à été donné le coup d'envoi de cette fête placée sous le signe de la relance de l'économie locale. C'est d'ailleurs ce qui justifie l'ouverture des stands aux produits artisanaux du terroir qui n'ont pas manqué de révéler le génie et le talent. Mais, pour toute la durée de cette édition, cette exposition ne constitue pas la seule activité prévue. Dans la même journée de jeudi, une conférence sur la culture de la cerise devait être animée par des représentants de la subdivision agricole locale, et ce en plus de l'animation folklorique, du théâtre et des rencontres de football entre les vétérans de la JSK et l'équipe locale. En plus également de tournois dans d'autres disciplines et de galas artistiques prévus hier avec Lounis Aït Menguellet, Tayeb Brahim, et Lani Rabah vendredi, les organisateurs ont prévu aussi pour vendredi, une rencontre-débat sous le thème “La réhabilitation de la culture et de l'économie du cerisier à Larbaâ Nath Irathen : bilan, propositions et perspectives”. En effet, débattre de la réhabilitation de cette culture s'avère être d'une grande nécessité tant la cerise patauge toujours aux alentours de la ligne rouge dans cette région où ce produit agricole constituait une véritable économie. En effet, le cerisier, avec seulement 1210 hectares, ne constitue à présent que 3% de la superficie arboricole de la daïra. Quant à son rendement, il n'est que de 14 quintaux par hectare alors qu'au début de la décennie 2000 il était de 22 quintaux par hectare.