L'entêtement de l'enfant chéri de Hammani Bou-Hadjar, Ali Meçabih, risque fort bien de peser lourd sur sa fin de carrière. L'ex-avant-centre du mouloudia d'Oran, qui a bénéficié d'un transfert juteux à l'USMB, n'a donc répondu ni à l'attente de M. Zaïm, le boss de la formation de la ville des roses, ni à celle d'un public qui a cru en cet oiseau rare tant espéré. Ses absences répétées lors des séances d'entraînement (dont les justifications apportées) n'ont jamais convaincu M. Zaïm ; ainsi que la multiplication de ses déplacements vers sa ville natale, située à plus de 400 km, et ce, sans autorisation, ont fini par mettre le néo-blidéen devant ses responsabilités. L'éviction de Ali Meçabih du stage de l'EN, effectuée tout récemment dans l'hexagone, vient donc de conforter M. Zaïm qui a décidé de se passer de joueurs par manque de sérieux flagrant. Toutefois, M. Zaïm a exigé le remboursement intégral de la première tranche de la prime de signature dont a bénéficié Meçabih, et ce, en contre-partie de sa libération dans le cadre du mercato en décembre prochain. De son côté, l'enfant de Hammam Bou-Hadjar, qui prit la décision de ne plus rejoindre Blida, justifia ses absences par une méchante blessure, contractée bien avant la rencontre face à l'US Chaouia, et qui l'a contraint à des soins intenses. Mais pourquoi donc, à Hammam Bou-Hadjar et non pas à Blida à la faveur d'une prise en charge en bonne et due forme par le club employeur ? Notre question est restée sans réponse. Pour le joueur, même le staff technique de l'EN a été informé de cette blessure, alors que le joueur venait de bénéficier d'un repos d'une semaine prescrit par le médecin du CNMS. À propos du remboursement de la prime de signature, Meçabih s'est dit prêt à honorer sa dette vis-à-vis du club, et ce, à la seule condition qu'il obtienne sa lettre de libération pour pouvoir prétendre bénéficier d'un transfert vers l'un des clubs, qui ne cessent de le solliciter (USMA, JSK, MCA, MCO et au Qatar??!) dans le cadre du mercato. A. A.