La cellule de communication de la DGSN, dirigée par le commissaire principal Djilali Boudalia, a organisé hier à l'Ecole supérieure de police de Châteauneuf une conférence de presse sur la mise en place du Plan Azur 2011, animée par les responsables des structures compétentes. Premier à intervenir, le commissaire divisionnaire, Aïssa Naïli, directeur de la sécurité publique, a d'emblée rappelé l'importante mission inscrite depuis 2003 qui consiste en la mise en place des postes de police de surveillance et de sécurisation au niveau des plages autorisées à la baignade, implantées sur le littoral relevant du ressort de la Sûreté nationale. Pour cette année, annonce le conférencier, 55 postes de police de surveillance générale et de sécurisation sont opérationnels pour sécuriser 65 plages autorisées réparties sur douze wilayas du littoral à savoir Alger, Boumerdès, Tipasa, Tizi Ouzou, Chlef, Oran, Aïn Témouchent, Tlemcen, Béjaïa, Jijel, Annaba, Skikda, El-Taref. Ainsi 825 policiers de tous grades, soit 15 policiers par poste, sont chargés de sécuriser les plages autorisées à la baignade. En plus des tenues spécifiques, les policiers sont équipés de motos Quades, de moyens de liaison, de jumelles à vision nocturne et diurne, de pistolets électriques (Taser), de détecteurs d'explosifs, de mégaphones. Les capacités des wilayas sont renforcées par 780 policiers des Unités républicaines de sécurité (URS), de 700 policiers des Compagnies d'intervention rapide (CIR), de 220 policiers des services de la Direction de sécurité publique (DSP), et de 250 élèves stagiaires. La capitale et ses 64 plages De par son statut de capitale, Alger, en plus de ses trois millions et demi d'habitants, connaît une population flottante avoisinant les deux millions de personnes. Le Plan Azur revêt une particularité pour la capitale. Ainsi, comme l'a expliqué dans sa présentation le chef de la sûreté de la wilaya d'Alger, le commissaire divisionnaire, Mohamed Seghir, en plus de la composante permanente, il a été jugé nécessaire durant la période estivale de renforcer la sécurité de la capitale par 16 patrouilles réparties sur la bande côtière de compétence DGSN équipées de motos, scooters, véhicules d'urgence. La PJ dispose de 327 patrouilles. Ces patrouilles opèrent au niveau des axes et carrefours importants de la capitale dont on peut citer le port de La Madrague, les grandes artères de Bordj El-Kiffan, Aïn Taya, Staouéli, la RN11, la RN24, la Rocade Sud. Pour sécuriser les 64 plages de la capitale dont 32 de compétence sûreté nationale, sept postes de police sont prévus au niveau des plages La Sirène, Les Ondines, Tamentfoust, Tamaris dans la circonscription de Dar El-Beïda et El-Kettani, Franco et La Madrague dans la CA de Chéraga. Les sites touristiques comme Staouéli, Zéralda, La Madrague, El-Kettani, les villes de Bordj El-Kiffan, Aïn Taya, Bordj El-Bahri, Tamentfoust et le centre commercial de Bab-Ezzouar jouissent d'une sécurité particulière. Les sites historiques de La Casbah, du Bastion 23, de certaines mosquées et églises (Sacré-Cœur, et Notre-Dame-d'Afrique) jouissent également de la même protection. Tout ceci, le précise le chef de la sûreté de wilaya, se fait parallèlement à l'autre mission dévouée à la police en matière de lutte contre la petite et moyenne criminalité qui reste le travail de tous les jours et en toutes saisons. Il fera noter que la particularité de cette année réside dans le fait que la saison estivale coïncide avec le mois sacré de Ramadhan, d'où la nécessité de renforcer les mesures de sécurité avec notamment la multiplication des points de contrôle par surprise de jour comme de nuit, l'organisation de descentes, etc. L'effectif prévu pour sécuriser la capitale est d'environ 5 000 hommes.