Le ministre des Travaux publics prévoit l'institution d'une caution de garantie aux entreprises n'ayant pas respecté les normes de qualité et de sécurité lors de la remise en l'état des chaussées, conséquemment à l'ouverture de la voirie pour motif de travaux d'assainissement, des P et T, de Sonelgaz ou de l'hydraulique Lors de la visite de travail et d'inspection qui l'a mené dans la wilaya de Djelfa, M. Amar Ghoul, ministre des Travaux publics, a visité plusieurs chantiers relevant de son secteur. Le ministre a insisté sur la nécessité du respect des délais et des normes de qualité et de sécurité des travaux liés à la voierie. “Des instructions ont été données de manière à ce que les études et les travaux prennent en compte tous ces paramètres dans le cadre d'une vision futuriste, soit du point de vue du gabarit et de la géométrie des ouvrages d'art, ou de celui du gabarit et de la géométrie des routes, qui doivent prendre en compte non seulement le trafic actuel mais aussi celui à venir, d'ici à 70 ans ou plus.” Lors de ses différentes interventions, M. Ghoul reviendra sur l'urgence du parachèvement des différents projets structurants dont a bénéficié la wilaya de Djelfa, notamment celui de la création d'un parc régional du matériel, auquel sont également reliées les wilayas de Laghouat, Médéa et Tiaret, de la rocade des Hauts-Plateaux et le dédoublement de la RN1 sur 177 km. Ce dernier a accusé un retard énorme étant donné que seule la partie reliant Hassi Bahbah à la ville de Djelfa a été réalisée. Toutefois, nous apprenons que le projet en question sera entièrement pris en charge dans le cadre du nouveau programme quinquennal 2010/2014. M. Ghoul piquera une colère noire quant au manque de coordination entre les différents organismes, notamment lors des travaux de remise en l'état des chaussées après les travaux. Les travaux d'assainissement sur un tronçon long de 3 km de la RN1, qui traverse de bout en bout la ville de Aïn Oussera, qui languissent depuis déjà deux ans, en raison de l'absence de concertation entre différents services, en sont un exemple édifiant. À ce sujet, le ministre a promis de sévir puisque un projet de loi a déjà été soumis au gouvernement. Il prévoit, selon lui, l'institution d'une caution de garantie aux entreprises n'ayant pas respecté les normes de qualité et de sécurité lors de la remise en l'état des chaussées, conséquemment à l'ouverture de la voirie, pour motif de travaux d'assainissement, des P et T, de Sonelgaz ou de l'hydraulique. Toute autorisation relative à des travaux touchant à la voierie sera donc conditionnée par le paiement d'une caution. Cette dernière constituera une sorte d'assurance et de garantie permettant, le cas échéant, de finir les travaux entamés dans le cas où ils ne sont pas menés à leur terme. Ces travaux, faut-il le rappeler, sont l'une des premières causes de la dégradation des routes, voire même d'accidents. Leurs auteurs sont, selon M. Ghoul, “passibles de sanctions pouvant aller jusqu' à la radiation”. Enfin, et toujours selon le ministre des Travaux publics, dans le cadre des programmes de soutien à la croissance, la loi de finance 2012 prévoit aussi d'autres rallonges budgétaires en vue de compléter le maillage du réseau routier de la wilaya, soit entre les réseaux structurants et les réseaux secondaire et tertiaire, et ce, afin de créer des liaisons qui soient à la hauteur de l'attente de cette région et de la place stratégique qu'elle occupe dans l'échiquier national.