Une véritable catharsis pour ceux qui ont suivi les aventures du jeune sorcier dès le début. Pour ceux qui ne l'ont pas aimé, c'est là l'occasion de changer d'avis ? Contrairement aux fois précédentes, il n'y avait pas foule à l'entrée de la salle de cinéma Cosmos (Riad El-Feth) à l'occasion de la sortie mondiale du dernier et tant attendu volet d'Harry Potter et les Reliques de la mort, 2e partie, réalisé par David Yates. Un film distribué en Algérie par Cirta Films. Le public – essentiellement des enfants accompagnés de leurs parents – arrivait au fur et à mesure, dans le calme, sans débordement. Avec 8 films en 10 ans et des entrées d'argents faramineuses (avoisinant les 6,3 milliards de dollars américains), “la franchise la plus rentable de l'historie du cinéma” tire sa révérence. Avec ce dernier volet, les milliers – pour ne pas dire les millions – de fans de la saga du jeune sorcier en Algérie et à travers le monde ont pu découvrir les dernières aventures d'Harry Potter (David Radcliffe) et de ses deux inséparables amis Hermione Granger (Emma Watson) et Ron (Rupert Grint), dans leur quête des Horcruxes (cet objet maléfique dans lequel un sorcier dissimule une partie de son âme afin de s'assurer l'immortalité lorsque son corps vient à être détruit) que Lord Voldemort a cachés. Quelques-uns ont été retrouvés et détruits, il n'en reste que quatre. Les forces du mal prennent de l'ampleur. C'est la course contre la montre. Bravant les dangers les trois amis décident de retourner à Poudlard. Dans une de ses connexions avec Voldemort, Harry découvre que des Horcruxes sont cachés dans l'école qui sombre dans le chaos et la désolation depuis que les Mangemorts ont la mainmise sur tout, créant une atmosphère de terreur. Le retour ne se déroule pas sans encombre. Un combat est livré entre Severus Rogue (Tour Serpentard) et le professeur McGonagall (Tour Griffon d'Or). Apprenant le retour de son ennemi mortel, le Seigneur des Ténèbres exige qu'il lui soit livré sous peine de graves représailles. Mais ceux qui croient en la quête du jeune sorcier font fi des menaces. La “connexion” entre Harry et “Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom” est vive. Des flashs surviennent éclairant davantage le premier, qui commence à reconstituer le puzzle. Ce qui était obscure devient clair. Il a compris que dans sa quête de l'immortalité, Lord Voldemort a caché des parties de son âme dans différents objets appartenant à trois des créateurs de Poudlard, à savoir le médaillon de Salazar Serpentard, la coupe d'Helga Poufsouffle et le diadème de Rowena Serdaigle. Grâce à son premier affrontement avec celui qui a tué ses parents, Harry comprend le pourquoi de la “connexion” et des visions qui le liaient à Tom Elvis Jedusor, alias Lord Voldemort. D'autres explications couleront de source. Dans cet épisode final, les spectateurs ont pu découvrir les combats sans merci que se sont livrés les “puissances du bien et du mal, dans un univers de sorciers” las de vivre dans la peur et le noir. Des combats qui se sont transformés en guerre sans merci. Des scènes admirablement filmées, des effets spéciaux à couper le souffle, rendant les évènements plus vrais que nature. C'est dans ce volet que les histoires d'amour liant les personnages principaux ont été dévoilées. L'amour, ce sentiment qui a sauvé notre héros, quand il été bébé, de la mort, malgré la force du sort jeté. " Harry Potter et les Reliques de la mort " 2/2, tous les jours à la salle Cosmos (Riadh El Feth) jusqu'au mois de septembre, à raison de trois séances : 13h30, 15h et 18h, sauf le vendredi à 15h et 18h.