Projeté mercredi dernier, jour de sa sortie mondiale, à la salle Cosmos Alpha (Riadh El-Feth), et distribué en Algérie par Cirta Films, la première partie du dernier tome de J. K. Rowling, mis magistralement en scène par David Yates, sera visible jusqu'à la fin du mois de janvier 2011 dans les salles Cosmos Alpha et Algeria. Albus Dumbledore mort, tué par le Prince du sang-mêlé, le ministre de la magie assassiné, et Lord Voldemort ressuscité pour régner avec son armée des Mangemorts sur le monde de la magie. Rien ne va plus dans le monde des sorciers. Les gentils sorciers sont persécutés, les anciens membres de l'Ordre du Phoenix sont recherchés et exécutés, les Moldus (ceux qui n'ont pas de pouvoirs magiques) et les Sang-de-bourbe (qui ne descendent pas de familles de sorciers, enfants de Moldus) tombent comme des mouches, et Harry Potter et ses amis, Ron et Hermione, sont en cavale. Lord Voldemort, plus puissant que jamais, souhaite deux choses : tuer Harry Potter et récupérer les reliques de la mort, dont une baguette magique qui lui offrirait le pouvoir absolu. Loin de leur école, de leurs repères et de leurs amis de l'Ordre du Phoenix, Harry, Hermione et Ron partent à la recherche de six Horcruxes, des objets dans lesquels Voldemort a réparti son âme, afin de les détruire. Mais comment détruire ces objets indestructibles ? Et pourquoi Albus Dumbledore a légué un livre de contes, un vif d'or (balle attrapée par Harry lors de son premier match de Quidditch), et une petite torche ? Mystère ! Harry Potter, un espoir pour le monde de la magie, et ses inséparables amis rejoignent les Moldus et déambulent dans les rues de Londres, ils se cachent et sont en proie à des doutes et à des questionnements. Les trois adolescents sont en période de flottement, car ils quittent l'enfance pour le monde des adultes avec ses incertitudes, ses embarras et son insécurité. On sent dès les premières scènes du film, on sent déjà que c'est la fin d'un cycle, le dénouement d'une saga qui a commencé en 2001, notamment certains personnages qui reviennent (Dobby, l'elfe de maison, ami d'Harry), ou encore la réactualisation de questions soulevées et non élucidées dans les volets précédents (Sirius Black, le parrain de Harry Potter ; Albus Dumbledore et ses aïeuls ; l'assassinat des parents d'Harry Potter). En outre, le personnage d'Harry Potter est moins noir et sombre que dans le quatrième volet de la saga, Harry Potter et la coupe de feu. Il est plus intérieur, et en attente de quelque chose… de la confrontation, du face-à-face avec le mage noir, Lord Voldemort. Hermione est toujours aussi brillante et logique ; et Ron prend de plus en plus d'assurance. En plus des effets spéciaux époustouflants, David Yates ne s'embarrasse pas de décrire le monde de la magie ; d'installer le spectateur confortablement et de lui servir tous les éléments sur un plateau. Il faut creuser, chercher, suivre attentivement et surtout bien connaître l'univers de la magie. David Yates prend également beaucoup de libertés et ose des créations, notamment la danse d'Harry et Hermione qui n'existe pas dans le livre. En somme, ce qu'il faut retenir de cette première partie du dernier volet de la saga est que la magie blanche est menacée, la magie noire prend le dessus, mais un espoir subsiste. Il s'appelle Harry Potter. Harry Potter et les reliques de la mort, de David Yates, est projeté quotidiennement et jusqu'à la fin du mois de janvier 2011, à la salle Cosmos Alpha (OREF), à raison de trois séances par jour : 13h, 15h30, 18h. Prix du billet : 200 DA. Il est également visible à la salle Algeria.