“La prochaine université d'été sur les compétences algériennes à l'étranger coïncidera avec la sortie de la première promotion LMD, ce qui démontre que la réforme engagée porte ses fruits”, a déclaré, jeudi à Tlemcen, Rachid Harraoubia, ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique lors de la cérémonie de clôture de la première université d'été organisée du 9 au 14 juillet à l'université Abou-Bakr-Belkaïd avec la participation de chercheurs venus de plusieurs prestigieuses universités étrangères ainsi que de nombreux enseignants, ingénieurs, doctorants, post-doctorants et étudiants. Dans son allocution, le ministre s'est félicité du niveau de compétence atteint par les participants à ce symposium qui, a-t-il dit, ont pu approfondir leurs connaissances dans différents thèmes de la recherche scientifique. “Nous avons toujours veillé à ce que nos compétences installées à l'étranger soient intimement associées à travers une véritable passerelle qui leur est tendue, au développement pluridisciplinaire en Algérie. Ils sont partie prenante par exemple dans le conseil national de la recherche scientifique présidé par le Premier ministre”, a encore indiqué M. Harraoubia. Et d'ajouter que “l'université doit davantage s'améliorer à tous les niveaux pour atteindre les normes universelles requises”, tout en rendant un hommage appuyé aux chercheurs algériens. Avant de regagner Alger en fin d'après-midi, le ministre a inspecté le centre des inscriptions des nouveaux bacheliers ouvert au niveau de la faculté de médecine et s'est par la suite rendu à Maghnia pour visiter l'annexe de l'université. Abou-Bekr-Belkaïd où est également opérationnel le service d'inscription mis à la disposition des nouveaux titulaires du baccalauréat. Rappelons que l'université d'été de Tlemcen a été marquée lors de son ouverture par le discours de Halim Benattalah, secrétaire d'Etat auprès du ministre des affaires étrangères, chargé de la Communauté nationale à l'étranger qui avait notamment déclaré que “c'est par le savoir que notre pays peut s'insérer dans la globalisation et intégrer nos élites dans ce processus”. Et d'ajouter : “notre ambition est de pouvoir collaborer avec le ministère de l'enseignement supérieur pour établir une véritable toile de toutes nos élites à l'étranger, une sorte de banque de données dans tous les domaines et ainsi mettre à la disposition de nos entreprises les compétences à travers un marché de l'offre et de la demande, et ce, à long terme”. Cette rencontre a été conçue “pour favoriser l'émergence de nouvelles thématiques et diffuser les avancées conceptuelles et techniques. Elle est aussi conçue pour favoriser la création et l'émergence de nouvelles communautés à travers la rencontre des spécialistes d'horizons divers travaillant ensemble sur leurs différents points de vue et créant ainsi les germes d'une communauté d'intérêts communs”.