Les activités culturelles à Batna durant le mois de Ramadhan 2011, sont à profusion. Le baptême de feu de la première soirée du riche programme de mois, élaboré par la direction de la culture de Batna, sera donné lors du sixième jour de jeûne. Les anashids (chants religieux), reviendront en force et seront animés par onze troupes dont six de la wilaya de Batna et les cinq restantes en provenance de Biskra, M'sila, Constantine, Sétif et Tlemcen. Toutes ces représentations se dérouleront essentiellement à la maison de la culture et au Théâtre régional de Batna. Pour plus de richesse et de variété, la direction de la culture a prévu aussi une palette de six concerts musicaux de différents genres afin de répondre à tous les goûts du public. La direction de la culture de la wilaya de Batna ne semble pas en rester là, parce qu'elle a élaboré d'autres activités culturelles en parallèle. En plus des soirées des chants religieux et des concerts musicaux, les responsables de la culture de la wilaya ont prévu des conférences, des pièces théâtrales, des concours religieux, des salons et des lectures poétiques, ainsi que des expositions de peinture, de sculpture et de calligraphie arabe, lesquelles seront animées par une trentaine d'artistes de la wilaya les plus actifs sur la scène artistique. Ces expositions sont prévues dans les centres culturels de Barika, d'El-Madher, de Tazoult, de N'gaous, de Seriana, d'Arris, d'Aïn Touta et de Merouana. Ce programme d'activités culturelles de la direction de la culturelle de la wilaya de Batna n'est pas le seul. Il est appuyé par d'autres programmes aussi riches et variés à l'image de celui du Théâtre régional de Batna constitué de 42 représentations théâtrales dont 25 au chef-lieu de la wilaya et 17 aux chefs-lieux de daïra, d'une vingtaine de concerts organisés par la direction de la jeunesse et des sports et les conférences et les concours religieux organisés par la direction des affaires religieuses de la wilaya de Batna. À cette grandiose fête, il ne manque que le comité des fêtes de la ville de Batna, qui semble encore paralysé. Enfin la direction de la culture se réveille de la léthargie dans laquelle elle s'est enfoncée depuis de longues années et a joué le rôle qui lui est dévolu, celui de locomotive.