Il a assuré que toutes les conditions sont mises en place par les pouvoirs publics pour assurer une bonne reprise aux étudiants qu'il met en garde contre les rumeurs. La prochaine rentrée universitaire semble inquiéter Rachid Haraoubia, ministre de l'Enseignement supérieur, qui est intervenu mardi dernier dans une émission de l'ENTV pour rassurer les étudiants. Il a réaffirmé que toutes les revendications pédagogiques de la communauté universitaire ont été prises en charge et satisfaites que ce soit lors de la conférence nationale ou par le biais des comités installés pour étudier les différentes préoccupations exprimées lors de cette année universitaire. M. Haraoubia a insisté sur le traitement des revendications qui s'est fait de manière “objective et rationnelle”. Il n'a pas manqué l'occasion pour revenir sur les perturbations qu'a vécues dernièrement l'université algérienne. Le ministre de l'Enseignement supérieur a déclaré, lors de cette émission, que la contestation, menée par les étudiants durant plusieurs mois, ne s'est pas limitée qu'aux revendications pédagogiques et n'était pas “fondée”. Selon lui, des “rumeurs”, qui se sont propagées en milieu estudiantin faisant état de la suppression de certains diplômes, étaient à l'origine de cette protestation. Il a qualifié ce fait “d'insensé”. Le ministre a appelé à “plus de conscience” à tous les niveaux afin que ces rumeurs n'influencent pas encore les étudiants. “La nécessité, pour la communauté universitaire, est d'être rationnelle et objective dans le traitement de tout problème qui se pose”, a-t-il indiqué. M. Haraoubia a souhaité que de la prochaine rentrée universitaire soit calme, expliquant que son département a déployé tous les efforts possibles pour que les choses se déroulent de manière ordinaire. Le ministre de l'Enseignement supérieur a, également, évoqué les différents efforts déployés par le gouvernement pour promouvoir la recherche scientifique et notamment l'attribution annuel d'une enveloppe de 20 milliards de dinars à son secteur. Dans le même contexte, le ministre de tutelle a, également, parlé des mesures prises pour la relance des universités du sud du pays, à savoir l'installation d'un réseau informatique qui permettra au secteur de connecter les universités du Nord à celles du Sud par vidéoconférences. “D'autre actions sont actuellement entreprises pour encourager les enseignants de rang magistral à exercer dans ces régions”, a-t-il indiqué. Le ministre a annoncé, aussi, la réception prochaine du centre universitaire d'Illizi. Interrogé sur le classement des universités algériennes au niveau mondial, le ministre a répondu : “Nous œuvrons à hisser les universités algériennes au rang des universités mondiales, ce qui requiert des critères précis.” Et d'ajouter que les critères sont différents d'un classement à un autre. “À titre d'exemple, les critères du classement Shanghaï ne prennent pas en considération les efforts déployés au niveau de l'université, tels que le nombre de recherches ou de publications scientifiques qui paraissent dans les revues internationales spécialisées”, a-t-il justifié. M. Haraoubia a estimé que le classement mondial obtenu par l'université de Constantine, qui est à la 2 192e place, était “tout a fait honorable”. Ajoutant qu'avec ce classement, “nous avons dépassé des universités françaises, japonaises, américaines et chinoises connues”. Sans commentaire.