L'incartade de Fouad Bouali, qui avait déclaré que la JSM Béjaïa est un petit club, vient d'être confirmée au terme de la rencontre jouée par son team face au CSC (0-0) durant laquelle son onze a été vraiment petit, sans âme et sans repères sur le terrain. “Au vu de sa prestation, on se demande comment cette équipe va affronter la Ligue des champions d'Afrique. Nous serons la risée de tous. À se demander ce qu'ont fait les joueurs durant leur stage”, soulignent certains fans de l'équipe-phare de la Soummam au sortir de ce premier match de la saison. Cette empoignade a, en effet, montré que cette JSMB version Bouali risque de rentrer dans les rangs. S'agissant du volet financier et à l'instar des autres clubs, la JSM Béjaïa trouve à son tour des difficultés à assurer une gestion continue, et ce, à cause des dépenses énormes liées au fonctionnement du club. Malgré l'apport des sponsors tels Nedjma et Cevital entres autres, il n'en demeure pas moins que la JSM Béjaïa se trouve à chaque fois, notamment en début de saison, confrontée à un manque d'argent. À une question concernant le coût du recrutement effectué cet été, le président Boualem Tiab nous avait déclaré sur le sujet que “à la JSM Béjaïa, on n'octroie pas de primes de signature. On accorde des salaires à nos joueurs, et les montants se situent entre 400 000 et 700 000 DA mensuellement. Dans certains cas, on fait également des avances sur salaire à certains joueurs. À la JSMB, nous avons, comme d'habitude, toujours honoré nos engagements vis-à-vis de nos éléments”. Dans le même sillage, le président des Vert et Rouge de la Soummam a également mis en exergue la nécessité d'une révision des salaires des joueurs. “Le problème d'argent se pose et se posera toujours pour de nombreux clubs.. Nous avons 1,3 milliard de centimes de dépenses mensuelles rien que pour les joueurs et le staff, et 85% de notre budget est englouti par le paiement des primes, salaires et autres indemnités. Cela nous amène à dire que même avec l'argent des pouvoirs publics, nous serons toujours déficitaires. C'est d'ailleurs à cause de cela que j'appelle les présidents des clubs des Ligues 1 et 2 à réfléchir ensemble comment revoir les salaires. Je pense que les joueurs de L1 sont trop bien payés. Il faut impérativement donc réviser les salaires des joueurs. Il y va de la survie de beaucoup de clubs”, nous a-t-il indiqué. À propos des finances toujours, la JSM Béjaïa aura besoin encore besoin pour cette saison encore, d'une cagnotte estimée à 25 milliards dont 15 milliards environ sont consacrés comme masse salariale aux joueurs et staff. Ce chiffre n'inclut même pas les frais inhérente à la prochaine participation en Ligue des champions d'Afrique qui, certainement, salera encore plus l'ardoise du club. Pour les Béjaouis, la bouffée d'oxygène en ce début de saison c'est incontestablement les dividendes tirées du transfert de N'jeng vers L'ES Tunis. Pour rappel, dans ce transfert, le bénéfice net de la JSMB est de 650 000 euros, avec des clauses au contrat : 30% du gain durant les deux saisons suivantes si N'djeng obtient un transfert vers un club plus huppé, plus un stage en Tunisie.