L'Otan poursuivra ses opérations en Libye tant que les civils seront menacés par les forces loyales à Mouammar Kadhafi, a réaffirmé, hier à Londres, le secrétaire général de l'Alliance atlantique, Anders Fogh Rasmussen. “Les Nations unies nous ont mandatés pour prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger les civils”, a-t-il rappelé devant des journalistes. “Et nous avons vu au cours du week-end que des restes du régime Kadhafi continuent à constituer une menace sur les populations civiles. Donc aussi longtemps que cette menace existera, nous continuerons”, a-t-il poursuivi, alors que les combattants du nouveau régime font face à une forte résistance près de Bani Walid de la part des troupes restées fidèles à Mouammar Kadhafi. Alors que le mandat de l'Otan expire le 27 septembre, Anders Fogh Rasmussen a indiqué que l'Alliance atlantique allait se pencher cette semaine sur la nécessité de le prolonger ou non. Mais “il est prématuré de prendre une décision finale maintenant parce que la situation sur le terrain évolue très vite”, a-t-il ajouté. Le secrétaire général de l'Otan a indiqué que le sort du leader libyen déchu, toujours introuvable, n'entrait pas en ligne de compte. “Je ne sais pas où se trouve Kadhafi et sa capture éventuelle ne sera pas un facteur pour décider si nous continuons ou non nos opérations”, a-t-il dit.