Au milieu du XIXe siècle, Ahmed Ben Amar El Gaïd vivait en Kabylie. Pour ne pas finir berger, il quitte sa montagne natale pour la France. L'univers artistique l'attire. Bientôt, il monte son premier spectacle qu'il baptise la Grotte algérienne. Avec sa femme Marie, il crée une ménagerie de lions, de hyènes, d'ours et de singes et monte des spectacles qui attirent une foule impressionnante. Il fait participer ses trois enfants, Ahmed, Abdellah, et Mustapha en les initiant à dompter les jeunes lionceaux. En 1963, Amar décède. Mme Veuve Amar et ses fils investissent dans l'achat d'un chapiteau et se lancent dans l'aventure du cirque allant de ville en ville. Forts de leur popularité grandissante, les frères Amar dressent leur chapiteau en Algérie, au Maroc et en Tunisie, ainsi que dans certains pays d'Europe. En 1960, pour marquer d'une pierre blanche le centenaire de la création du cirque Amar, une méga-tournée est programmée en Algérie. En 1968, Mustapha Amar jette l'éponge. La célèbre enseigne change alors de main et revient à Firmin Bouglione junior (fils de Joseph Bouglione). Nadia Arezki [email protected]