Attribution de logements sociaux à KHENCHELA : Une centaine de recours a été enregistrée Après plusieurs wilayas envahies par une vague de contestation, c'est au tour des citoyens de la wilaya de Khenchela d'exprimer clairement leur mécontentement du fait d'être exclus de la liste des bénéficiaires de logements sociaux. L'affichage de cette dernière, qui comprend 1149 noms dont 691 sont âgés de plus de 35 ans, a, en effet, suscité avant-hier, la colère de nombreux citoyens à travers le chef-lieu de commune. Ces derniers ont dénoncé des “irrégularités” dans la distribution de ces logements. Aussi, les exclus des quartiers populaires, notamment “route de Aïn El-Beïda”, dont les dossiers remontent aux années 1996 menacent d'investir le siège de la wilaya, si le chef de l'exécutif ne prend pas des décisions immédiates et concrètes dans les plus brefs délais. Mais, certains n'ont pas attendu et ont vite investi les logements sis à la cité Chabor et ceux de la Nouvelle Ville. Ils ont, pour ainsi dire, revendiqué la révision de cette liste, qui comportait, selon eux, des noms de personnes qui ne remplissent pas les conditions ouvrant droit à un logement social. “En tout cas, pour le moment, l'heure est aux recours”, a déclaré à la Radio régional le wali de Khenchela, au terme d'une réunion avec les représentants des protestataires. Aussi, des centaines de recours ont été déposés au niveau d'une nouvelle commission ad hoc, installée par le wali. ZAIM M. SKIKDA 12 émeutiers placés sous contrôle judiciaire ll Le magistrat instructeur près le tribunal d'El Harrouch, dans la wilaya de Skikda, a placé 12 personnes sous contrôle judiciaire pour attroupement non autorisé sur la voie publique et port d'armes blanches prohibées. Les mis en cause ont été interpellés lors des émeutes qui ont eu lieu dimanche dernier dans cette localité. Trois mineurs interpellés également lors de ces événements ont été remis en liberté provisoire. Pour rappel, des dizaines d'habitants de cette localité ont barré la RN3 qui relie Skikda à Constantine. Les protestataires voulaient attirer l'attention des pouvoirs publics sur certaines revendications notamment l'alimentation en eau potable. Des affrontements ont eu lieu avec la gendarmerie et des émeutiers ont même utilisé des cocktails Molotov causant des blessures à trois gendarmes. A. B. JIJEL Les étudiants en langue française privés de master ll Les étudiants en langue française à l'université de Tassouste à Jijel sont mécontents quant à la décision prise par le ministère de l'Enseignement supérieur et qui consiste en l'annulation du master en langue française. Ces étudiants se sont sentis lésés par les responsables vu que le master n'a été annulé qu'à l'université de Jijel. Ces étudiants ont observé des sit-in à maintes reprises pour manifester leur déception vis-à-vis de cette décision. La dernière protestation a été enregistrée, la semaine passée, à la fac centrale de Jijel à l'entrée du rectorat, soit le jour où le ministre du Commerce avait inauguré l'année universitaire. Ces jeunes licenciés en langue française accusent l'administration de leur département de n'avoir pas informé le recteur de l'université de leurs revendications. “Nous n'avons pas l'intension de baisser les bras”, dira Adlène, jeune étudiant. Selon notre interlocuteur, l'administration leur avait promis des places pédagogiques pour le master 1. “Nous protesterons jusqu'à ce qu'on obtienne gain de cause, car notre département est le seul dans la région est du pays privé de master”, menacent les étudiants. Mouloud SAOU