Présent lors de la réunion du Haut-comité algéro-américain de pilotage et de suivi du projet de partenariat dans le domaine de la biotechnologie en Algérie aux côtés de plusieurs autres membres du gouvernement, le ministre de l'Environnement et de l'Aménagement du territoire nous fera savoir que ce projet consiste à créer en Algérie un pôle d'excellence régional dans le domaine de la biotechnologie qui sera installé dans la ville nouvelle de Sidi-Abdallah, sur une superficie de 112 hectares, avec les commodités d'une ville moderne toute proche de la capitale. “L'intérêt premier de ce projet est d'ordre économique et en second lieu d'ordre technologique, c'est-à-dire des sciences de demain, qu'on retrouvera dans l'agriculture, dans la santé… la biotechnologie nous permettra de nous libérer des ressources anciennes et aller très rapidement vers des ressources construites, bien sûr dans le respect de l'environnement. Il y a des pays et des nations qui sont leaders en la matière et dans ce cadre-là, il faut puiser dans la science, dans la recherche mais aussi dans le partenariat et dans l'accompagnement et, bien entendu, ces biotechnologies doivent trouver un site d'accueil qui ne soit pas éloigné des universités d'excellence, donc des réseaux de chercheurs des entreprises qui produisent dans le domaine pharmaceutique. Dans ce cas, Sidi-Abdallah est organisée dans le cadre d'un plan d'aménagement en pôle et nous l'avons dédié aux biotechnologies de l'information et de la communication dans ce qu'on appelle le “Cyber-Park” où il y a aujourd'hui des start-up, des pépinières”, dira-t-il. Sidi-Abdallah qui abritera ce pôle d'excellence s'ouvrira selon le ministre à tous les autres domaines et pas seulement la biotechnologie. “Sidi-Abdallah sera un espace dédié à la santé, (réalisation d'hôpitaux). Nous avons également un pôle pour la pharmacie où quatre entreprises sont actives, trois autres sont en cours et une dizaine sont encore à l'étude. Et puis, il y a le pôle des technologies avancées qui doit s'organiser autour des nanotechnologies, de la robotique, des lasers et aussi, le pôle dédié aux biotechnologies. Tout cela va être organisé dans le cadre du Centre africain pour les technologies de l'information et de la communication et technologies avancées (Caticta). Cette dernière abritera une sorte de guest-house où se retrouveront les professeurs et les chercheurs de différents pays et universités. Il y aura également un centre liaison international avec le centre de recherche, avec un centre d'engineering où il y aura un laboratoire… Ceci permettra de cristalliser la recherche, d'assurer la formation et également sur le même site, avoir une relation avec la production et les entreprises”, dira Chérif Rahmani, qui ajoutera que ce projet bénéficiera d'une assiette d'environ 112 hectares. Chérif Memmoud