En visite de travail dans la wilaya de Médéa, M. Amar Tou, ministre des Transports, a apporté des éclaircissements sur le prix du ticket du métro annoncé à 50 DA et dont la cherté a été dénoncée par les citoyens. Le ministre fera ainsi la distinction entre le ticket occasionnel à 50 DA et celui fixé en faveur de l'usager permanent pour qui l'abonnement mensuel revient à environ 35 DA, prix inférieur à celui pratiqué par l'Etusa qui est de l'ordre de 40 DA. Et d'ajouter que le prix réel du ticket du métro revient à environ 84 DA, la différence, soit 49 DA, est supportée par le budget de l'Etat pour une enveloppe de 200 milliards de dinars. Plus loin, il a abordé le projet de tramway dans la wilaya de Médéa, en disant que celui-ci n'a pas été retenu au titre du programme 2010-2014, mais il sera inscrit dans le cadre du prochain plan quinquennal (2015-2019). Accompagné des autorités locales et des élus, le ministre a visité le site de la future cité administrative qui sera réalisée sur une assiette d'une superficie de 46 490 m2 prélevée sur les dépendances de l'ancienne gare ferroviaire désaffectée. L'Entreprise publique de transport urbain de voyageurs, qui sera dotée de véhicules neufs, installera son parc à Draâ Smar, 5 km à l'ouest du chef-lieu, dans des bâtiments et des hangars précédemment occupés par l'Entreprise d'électricité générale (EEG) dissoute. La nouvelle gare routière de type “A”, qui sera mise en exploitation au cours du mois de novembre, est une infrastructure qui viendra mettre fin à la situation d'étranglement que connaît la ville de Médéa du fait de la localisation de l'actuelle station de transport interurbain de voyageurs à l'intérieur du périmètre urbain. La nouvelle gare routière, qui s'étend sur une superficie de 30 000 m2, d'un coût de 440 628 072 DA, a une consistance physique de 4 quais d'embarquement, de stationnement et de transit, de 4 parkings pour taxis et bus, un poste de police, des magasins, des restaurants, une infirmerie, des toilettes, etc. Interrogé à propos du grand nombre de véhicules de transport de voyageurs vétustes encore en circulation, le ministre a exclu le recours à la décision administrative pour leur mise en retrait, préférant la formule de la mise en conformité des voitures en exploitation par le biais du contrôle technique. “La démarche du ministère est de permettre aux opérateurs de pouvoir renouveler progressivement leur parc de véhicules, car certains d'entre eux ont investi dans le créneau de transport pendant les moments difficiles.” M. EL-BEY