L'Iran a rejeté en bloc les accusations américaines l'impliquant dans un projet d'assassinat de l'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, criant à un coup monté de Washington qu'il a mis en garde contre toute velléité de confrontation. Deux ressortissants iraniens accusés d'avoir projeté d'assassiner Adel Al-Jubeir dans le cadre d'un complot “conçu, organisé et dirigé” par l'Iran ont été inculpés par la justice américaine et Washington n'entend pas rester là. Obama s'y est directement impliqué. Scénario ridicule fabriqué de toutes pièces pour créer des tensions entre l'Iran et ses voisins arabes du Golfe, a rétorqué Téhéran. Du point de vue iranien, l'affaire montée de toutes pièces n'est que diversion et fuite en avant. Ce qui peut paraître juste si on l'observe sous la lucarne de la situation qui prévaut aux Etats-Unis. En effet, rien de mieux qu'une crise de ce genre pour cacher les autres crises dont le gouvernement Obama est empêtré jusqu'au coup et apparemment sans issue. La théorie du complot extérieur n'a-t-elle pas été inventée dans le pays de l'oncle Sam durant les années de la guerre froide ? Rien ne va plus chez le locataire de la Maison-Blanche qui est candidat à sa propre succession en 2012. En outre, sur la scène internationale, ses promesses se sont révélé de simples promesses. La plus significative étant la question palestinienne. Obama qui avait promis un Etat aux Palestiniens, a renoncé pour se mettre au service exclusif du Premier ministre israélien ! Allant jusqu'à menacer le recours au veto américain s'il venait au Conseil de sécurité de voter la naissance de l'Etat palestinien, formulée par le président de l'Autorité palestinienne devant l'AG de l'ONU. Alors, dans ce magma, rien de mieux qu'une nouvelle crise dans la région pour rebattre les cartes. Washington ne cherche pas qu'à détourner l'attention de ses problèmes domestiques, comme l'a estimé le ministre des AE de Téhéran. Les américains cherchent également, et surtout, selon les Iraniens, à raviver un nouveau foyer de tension au Moyen et Proche-Orient, afin de sortir Israël de son isolement actuel. Une tension, voire un conflit entre chiites et sunnites, seraient bienvenus à la fois pour Jérusalem et Washington. Les autorités saoudiennes sont demeurées relativement discrètes, se bornant à condamner une violation odieuse des conventions internationales dans un communiqué de leur ambassade à Washington. Ryad s'est dit déterminé à riposter à l'Iran mais des analystes ne s'attendent qu'à des mesures diplomatiques, dont un éventuel recours à la Cour pénale internationale (CPI). Nous ne plierons pas devant les pressions de l'Iran et nous lui demanderons des comptes pour toute action hostile, à laquelle l'Arabie Saoudite apportera une riposte appropriée, a averti le ministre saoudien des AE, le prince Saoud Al-Fayçal, cité vendredi par des médias saoudiens. Cette affaire, relève-t-on dans les milieux diplomatiques à New-York, intervient alors que les relations de l'Iran avec l'Arabie Saoudite se sont fortement détériorées, après l'intervention militaire saoudienne à Bahreïn en mars pour aider à réprimer une révolte de la population majoritairement chiite, comme en Iran, contre la dynastie sunnite de l'émirat. Téhéran a vivement critiqué cette intervention, s'attirant en retour l'accusation d'ingérence dans les affaires intérieures de ses voisins pour chercher à les déstabiliser. Ryad a également accusé l'Iran d'avoir fomenté des manifestations violentes la semaine dernière dans l'Est chiite de l'Arabie Saoudite, laissant entendre que l'affaire aurait des suites. Téhéran a toutefois laissé transparaître son inquiétude quant aux suites possibles des accusations américaines, les Iraniens ont saisi le SG de l'ONU Ban Ki-moon et le Conseil de sécurité sur les conséquences dangereuses que pourraient avoir les accusations américaines sur la stabilité dans le Golfe et au Moyen-Orient. À l'appui de leurs craintes, Londres a assuré Washington de son appui pour de nouvelles sanctions contre l'Iran, tandis que l'Union européenne avertissait Téhéran que l'affaire aurait des conséquences très graves si les accusations américaines étaient prouvées. Washington a entamé sa campagne pour faire monter la pression internationale contre Téhéran, déjà soumis à de sévères sanctions de l'ONU et des pays occidentaux pour son programme nucléaire controversé ainsi que pour ses violations des droits de l'homme. D. B. conviction 17-10-2011 16:19 malik 17-10-2011 10:37 DJAZAYRIYA 16-10-2011 11:13 La saridine a 300DA 16-10-2011 11:08 DALLY 16-10-2011 11:03 Muhand 16-10-2011 09:38 mounadi 16-10-2011 08:11 kaci 16-10-2011 07:06 absof 15-10-2011 23:28 Idiot du village 15-10-2011 17:58