Le phénomène de la violence dans les stades du championnat de Ligue 1 enregistre depuis le début de cet exercice une baisse assez conséquente. Mis à part en effet quelques incidents qui ont émaillé certaines rencontres tels ceux qui se sont produit récemment à Béjaïa lors du match ayant opposé la JSMB au MC Alger à la suite du mauvais comportement du gardien de but Faouzi Chaouchi ou le jet des fumigènes et autre projectiles dans certains stades qui ont fait l'objet sur le coup de la sanction du huis clos, il n'en demeure pas moins qu'on est loin des scènes de hooliganisme qui avaient marqué le football national les années précédentes où il ne se passait pas une journée du championnat sans qu'on parle ici et là des actes de vandalisme et de violence aussi bien dans qu'en dehors des arènes de jeu et qui ont causé du reste des dégâts matériels et dommages humains considérables. Il est vrai en outre que ce n'est que le début de la saison et l'enjeu n'est pas encore aussi important, toutefois il reste que la violence dans nos stades a largement baissé depuis l'entame du championnat de cet exercice, ce qui reste d'après les observateurs de bon augure. Il faut dire à ce titre que le phénomène de la violence dans les stades a pris de l'ampleur ces dernières années en Algérie ce qui a d'ailleurs contraint l'Etat à intervenir à travers d'abord l'organisation des séminaires et autres campagnes de sensibilisation visant à cerner les causes et les conséquences de ce fléau et diminuer du coup les actes de hooliganisme de plus en plus violent et extrême. Des initiatives qui ont été peu entendues mais qui ont eu le mérite de tirer la sonnette d'alarme quant à la proportion alarmante prise par ce phénomène dans le football national et qui risque de tout emporter avec lui si jamais des mesures ne sont pas prises à temps. Ce n'est un secret pour personne par ailleurs que le combat contre la violence dans les stades figure parmi les sujets pour lesquels la Ligue professionnelle de football s'est engagée sérieusement à trouver des solutions à travers la mise en place d'un arsenal juridique qui pourra atténuer un tant soit peu ce phénomène. C'est le cas avec l'application de la sanction relative au huis clos, laquelle il faut le rappeler ne fait pas l'unanimité au sein des acteurs du football national qui estiment que cette sanction n'a rien apporté de concret du moment qu'elle a montré ses limites en matière de combat contre la violence et qu'elle est plutôt nuisible au développement du football. Toutefois, cette solution reste aux yeux de l'instance dirigée par Mahfoud Kerbadj l'unique issue pour le moment en attendant peut-être de trouver d'autres alternatives à travers le lancement d'un comité de réflexion chargé de proposer les meilleurs moyens pour mettre fin à cette sanction d'abord tout en restant très vigilants envers tous les actes de violence pouvant perturber le bon déroulement de la compétition. On retiendra à ce titre également les directives strictes et fermes donnés aux arbitres du championnat de Ligues 1 et 2 de sanctionner tout joueur ou dirigeants pouvant d'une manière ou une autre entraver le bon déroulement d'un match de football et provoquer des incidents de violence puisque nul ne peut nier que se sont généralement les acteurs directs de la discipline qui provoquent l'étincelle qui se transforme vite en des actes de vandalisme voire même provoque des émeutes comme ce fut le cas à Béjaïa il y a quelques jours où on a frôlé l'irréparable. F. R. gouraya 31-10-2011 09:54