Les corps communs et ouvriers professionnels, affiliés à l'UGTA, de l'éducation à Béjaïa sont entrés dans une grève de trois jours depuis d'hier. Une grève ponctuée à son premier jour, hier, par un rassemblement des grévistes devant le siège de la direction de l'éducation. La décision a été prise lors de la réunion de leur conseil national, tenue le 16 de ce mois à Alger. De par cette grève de trois jours, cette catégorie de travailleurs de l'éducation exige son intégration dans le statut particulier de l'éducation. Elle estime qu'elle a été exclue des négociations du premier round entre la FNTE et les représentants du ministère de l'Education. De ce fait, cette frange de personnel n'ont pas manqué, sur un autre volet, de dénoncer “vigoureusement” leurs camarades de la FNTE. Le 30 octobre prochain, le conseil syndical se réunira pour “évaluer” leur mouvement de grève et les suites à donner. Par ailleurs, les travailleurs dans le cadre du pré-emploi ont observé, hier, eux aussi, un rassemblement devant le siège de la wilaya. Ils exigent d'être “intégrés sans condition, annuler la politique de recrutement dans le cadre du pré-emploi et allouer une allocation chômage pour tout demandeur, et comptabiliser les années travaillées dans le pré-emploi dans la retraite”. L. OUBIRA