En football, il y a de ces défaites qui font mal, très mal même et la JSK qui a concédé samedi dernier sa première défaite de la saison à domicile face à l'USMH en sait sûrement quelque chose pour avoir vécu un triste après-midi fait de frustration et d'amertume. De la frustration, il y en avait dans le camp kabyle en fin d'empoignade car les camarades d'Ali Rial auront dominé aisément les débats sans pour autant connaître de réussite à l'approche des buts. Il est vrai que le gardien harrachi Doukha était dans un grand jour ne serait-ce que pour effacer sa fameuse bourde de la dernière défaite en finale de la Coupe d'Algérie mais aussi pour postuler logiquement à une place en équipe nationale, mais force est d'admettre que les attaquants kabyles ont encore fait preuve d'une inefficacité flagrante face au but. C'est cette stérilité terrible qui ronge la formation kabyle depuis la saison dernière déjà et qui pose réellement problème sans pour autant trouver le remède adéquat pour ce mal chronique. Au vu de toutes ces cascades d'occasions créées à la force des jarrets et lamentablement gâchées à chaque rencontre à domicile comme à l'extérieur et au regard des individualités offensives que recèle la JSK, il y a quand même comme un mystère difficile à élucider au sein de l'attaque kabyle car les Hemani, Boulemdaïs, Hanifi, Tedjar, Metref et autres Younes ne sont quand même pas des manchots. Avec une maigre récolte de quatre buts inscrits en… six matches joués, ce n'est pas la joie du côté des attaquants kabyles qui semblent en bute à un grave blocage psychologique. Et encore, faut-il rappeler que la semaine passée à El-Eulma, il aura fallu l'audace et la rage de vaincre de leur capitaine et libéro Ali Rial pour prêter main forte à ses attaquants étrangement muets pour signer une égalisation inespérée qui a permis aux Canaris de ramener un match nul heureux de leur périlleux déplacement dans les Hauts-Plateaux. Et il y avait aussi de l'amertume dans les vestiaires kabyles car la surprenante claque concédée samedi face aux Harrachis est venue freiner de façon brutale le semblant de convalescence amorcée ces derniers temps alors que leur fidèle public est revenu en masse au stade du 1er-Novembre ne serait-ce que pour répondre à un véritable cri du cœur lancé par les joueurs kabyles à l'adresse de leurs inconditionnels. “Il est vrai que nous n'avions pas le droit de décevoir ce magnifique public mais c'est la loi du foot, il y a des jours où ça passe et des jours où ça casse”, dira après le match le coach kabyle Méziane Ighil qui aurait lessivé ses joueurs dans les vestiaires mais qui a tenu à faire contre mauvaise fortune bon cœur. “Avec l'absence de nos deux défenseurs axiaux Khelili et Bitam réquisitionnés par l'équipe nationale olympique, les blessures de Ziad et Remache sans oublier le forfait de dernière minute d'El-Orfi, il fallait composer avec le reste de l'effectif disponible. C'est dire que depuis le début de saison, la JSK n'a pas eu l'occasion de jouer avec tout son effectif. Tout cela pour expliquer que cette instabilité chronique de joueurs nous a joué de mauvais tours depuis quelques semaines déjà. Pour ma part, je ne désespère pas de voir la JSK retrouver son équilibre et sa sérénité dès que nous aurons stabilisé notre effectif. Ce n'est pas une défaite qui va tout remettre en cause mais je lance un appel aux supporters kabyles pour soutenir dans ces moments difficiles la JSK qui n'est pas un club comme les autres mais un patrimoine qui appartient à toute la Kabylie”, dira encore Ighil qui n'a accordé qu'une seule journée de repos à ses poulains pour préparer tel qu'il se doit le périlleux déplacement de vendredi à Oran. Mohamed HAOUCHINE Verkoukes 31-10-2011 21:11 saint militant 31-10-2011 20:24 saint militant 31-10-2011 20:13 Yiwen 31-10-2011 19:08 amghar 31-10-2011 19:03 BOUSSAD 31-10-2011 18:56 ancien 31-10-2011 18:25 Amazir 31-10-2011 14:25 supporteur 31-10-2011 14:10 supporteur 31-10-2011 14:09