Les intervenants déplorent le manque crucial de médecins spécialistes, le scanner qui fonctionne rarement suite au manque de radiologues, le manque d'hygiène, l'accueil glacial des patients, les retards et le manque d'assiduité du personnel médical et les blocages malsains des membres de la section syndicale qui imposent leur diktat aux gestionnaires des structures sanitaires, aux équipes médicales et para- médicales. Lors de la 3e session de l'APW qui s'est déroulée cette semaine, les élus locaux ont saisi l'opportunité de l'ordre du jour qui comportait un exposé relatif au secteur de la santé, pour décrier les carences et les insuffisances qui perdurent depuis des années. Ils ont surtout axé leurs interventions sur l'EPH Okbi, un établissement de 240 lits édifié dans les années 1980 et qui était censé prendre en charge la population de toute la wilaya. Les prestations médicales périclitaient au fil des années, le service des urgences, toujours saturé, ne répondait pas aux attentes des patients puisque des ambulances évacuaient quotidiennement au CHU de Annaba les femmes en couches, les blessés graves des accidents de la circulation et ceux de pathologies lourdes. Les intervenants déplorent le manque crucial de médecins spécialistes, le scanner qui fonctionne rarement suite au manque de radiologues, la non-réception d'un nouveau bloc opératoire, le manque d'hygiène, l'accueil glacial des patients, les retards et le manque d'assiduité du personnel médical, les blocages malsains des membres de la section syndicale qui imposent leur diktat aux gestionnaires des structures sanitaires, aux équipes médicales et para-médicales. Prenant acte de ces observations, le wali a affirmé avoir opéré trois visites inopinées à l'hôpital Docteur-Okbi où il a relevé des anomalies et des insuffisances flagrantes qui n'honorent pas ce secteur stratégique. Il a instruit le DSP, en poste à Guelma depuis quelques mois seulement, aux fins d'établir dans les meilleurs délais un diagnostic fiable et précis où seraient relevés les dysfonctionnements. Le chef de l'exécutif a exigé que la réglementation soit appliquée avec rigueur car nul n'est au-dessus de la loi et chacun doit effectuer ses heures légales de travail et ce, quelle que soit sa fonction. Il a demandé avec fermeté qu'un rappel à l'ordre soit adressé à la section syndicale qui doit défendre les droits des travailleurs et ne plus s'immiscer dans la gestion administrative. D'un ton sévère, il a brandi la menace de sanctionner sévèrement tous ceux qui dérogeraient à leurs prérogatives et n'a pas exclu les licenciements pour mettre une fin à ces dérives. Le chef de l'exécutif a donné carte blanche au DSP afin que toutes les structures sanitaires de la wilaya, et particulièrement l'EPH Okbi, fonctionnent dans la sérénité et l'efficacité au service exclusif des malades qui ont droit à des prestations de qualité dans un environnement sain et agréable. Hamid BAALI