Après sa première déconvenue de la saison à domicile face à l'USM El-Harrach, la JSK effectuera demain un long et périlleux déplacement à Oran pour en découdre avec le Mouloudia local. La tâche s'annonce difficile pour les Canaris qui auront certainement fort à faire face à une formation oranaise qui, elle aussi, se trouve en mauvaise posture en ce début de parcours et donc en quête de rachat et de réhabilitation. En plus de l'état psychologique des plus fragiles des joueurs kabyles après la surprenante défaite de samedi dernier face à El-Harrach, le staff technique se trouve encore confronté à un grave problème d'effectif. Et pour cause, les deux défenseurs axiaux Bitam et Khelili sont actuellement à Tanger avec l'équipe nationale olympique pour le tournoi international de l'Unaf, Ziad et El-Orfi sont blessés alors que même Metref est incertain. La seule satisfaction réside dans le retour de Sofiane Younès qui a eu le malheur de perdre sa sœur la semaine passée d'où son forfait contre son ancien club l'USMH alors que l'excellent défenseur de couloir Remache et le jeune milieu de terrain Mayouf transfuge du Widad de Boufarik sont encore en convalescence même s'ils ont intégré le groupe depuis le début de la semaine. Les camarades de Rial n'ont eu droit qu'à un jour de repos au lendemain de la défaite consommée face à El-Harrach, et ce, pour reprendre le chemin de l'entraînement lundi dernier au stade du 1er-Novembre. Connaissant bien la rigueur dans le travail et surtout sa rage de vaincre, il ne faut pas être dans le secret des dieux pour savoir que le coach kabyle Méziane Ighil a tenu à secouer ses poulains pour les placer devant leurs responsabilités et les booster au maximum avant de se rendre à Oran. “La JSK est un grand club qui doit se faire respecter en toutes circonstances et chacun d'entre vous doit prendre ses responsabilités pour réagir au plus vite, et ce, à commencer par un déplacement à Oran où j'exige de toute l'équipe un sursaut d'orgueil”, a dit en substance à ses joueurs Méziane Ighil qui continue à jouir d'un énorme capital-confiance chez les dirigeants comme chez les supporters kabyles. C'est dire que la JSK se retrouve le dos au mur et a tout intérêt à se rebiffer demain à Oran face au MCO, adversaire contre lequel les Canaris n'ont pratiquement plus connu l'amertume de la défaite cela fait bien quatre saisons déjà à Tizi Ouzou comme à Oran. Mohamed HAOUCHINE