Battus à la régulière et de fort belle manière par une USMA meilleure sur tous les plans, les Rouge et Blanc du Mouloudia d'Oran seront dans l'obligation de réagir positivement, demain après-midi dans leur jardin de Zabana Stadium, sous peine de provoquer une rupture aux conséquences ravageuses avec leurs supporters. Connaissant parfaitement les raisons du début de saison foireux de leur équipe favorite, ces mêmes supporters mouloudéens n'ont, depuis samedi dernier et la glissade, du reste, attendue à Bologhine, qu'une seule doléance à la bouche : gagner face à la JS Kabylie. “Nous savons pertinemment que nous n'avons pas une équipe sur laquelle compter pour être heureux cette saison, mais nous ne voulons pas non plus sombrer et griller toutes nos chances pour le maintien dès cette phase aller. Ce que nous exigeons seulement, c'est que vous soyez des hommes et que vous battiez la JSK ce vendredi pour que nous puissions au moins passer l'Aïd tranquilles et dans de bonnes conditions psychologiques”, résumera ainsi parfaitement un inconditionnel des Hamraoua. Avant-derniers du classement général avec seulement cinq points au compteur en sept journées de championnat, les Oranais n'ont, ainsi, d'autre alternative que de prendre le meilleur sur une équipe kabyle blessée dans son orgueil et qui se présentera, demain après-midi, sur le revêtement synthétique de l'ex-19-Juin, avec les mêmes soucis de révolte et de rédemption. Pour avoir récupéré l'arrière-gauche Sofiane Bengoreïne, l'entraîneur Mohamed Henkouche, qui espère toujours pouvoir compter sur son jeune attaquant Youcef Belaïli, tout juste remis sur pied une semaine après son opération du genou, ne serait-ce que pour une mi-temps, travaille en ce sens dans des conditions quelque peu similaires à celles qui ont précédé le déplacement à Alger avec cette cascade de défections, en particulier dans le secteur offensif où Sid-Ahmed Aouedj (au Maroc avec la sélection olympique), Khalid Laghezal et Ahmed Feddal (toujours convalescents) manqueront encore une fois à l'appel. Rachid BELARBI