Des artistes peintres d'Alger exposent à Maghnia Ils sont quatre artistes d'Alger qui ont accepté, à l'invitation de leurs collègues artistes locaux, d'exposer leurs œuvres à la galerie d'art de Maghnia. Moussa Bourdine, qui a suivi sa formation à la société des beaux arts d'Alger entre 1966 et 1969, fondateur du “groupe des 35”, a à son actif des dizaines d'expositions personnelles et collectives en Algérie et ailleurs depuis 1973 ; Rachid Djemai, qui a été formé à l'école nationale d'architecture et des beaux-arts d'Alger et a poursuivi ses études à San Francisco (USA), a à son actif également des dizaines d'expositions personnelles et collectives à travers le pays et à l'étranger ; Nedjai Mustapha, cet étudiant de l'école supérieur des beaux-arts d'Alger entre 1976 et 1980, puis de la Faculté des beaux-arts de Valence entre 1981 et 1986, compte, en plus des multiples expositions à travers le pays, 12 expositions personnelles dans des pays européens ; Valentina Ghanem Pavlovskaya, diplômée de l'école des beaux-arts de Greko (ex-URSS), a à son compte une cinquantaine d'exposition collectives et personnelles en Algérie et à l'étranger. Des toiles, dont la qualité reflète bien l'expérience de leurs créateurs, ornent les murs de la galerie d'art depuis le 17 novembre, et ce, jusqu'au 7 décembre. Mohamed AMMAMI Lire sans modération ! Le café littéraire animé par le maître assistant (enseignant d'anglais), M. Bensaci, a repris du service, jeudi 17 novembre 2011, à la grande joie des habitués et amateurs de bonnes discussions, échanges d'idées et débats. Cette première séance de la nouvelle année universitaire est pourtant la 66e au compteur. Il est intéressant de rappeler que le maintien et l'animation de cet espace littéraire se fait sans aide aucune, ni subvention. “Six livres à lire avant qu'il ne soit trop tard !” Ainsi est baptisé ce retour, titre-né d'une discussion avec des étudiants qui s'interrogent sur l'acte d'écrire ou de lire. Pourquoi lit-on ? Pourquoi écrire ? Comment écrit-on ? Ou encore comment lit-on ? Des étudiants aussi bien du domaine des langues et de la littérature que des autres disciplines livrent et proposent des réponses, aussi pertinentes que troublantes. On écrit pour fuir la maladie et la solitude, pour se sentir essentiel par rapport au monde. La littérature, qui est tantôt engagement et tantôt forme, offre d'autres possibilités et réponses quant à l'acte de lire et d'écrire. La littérature permet de mieux habiter la terre. Présentes et habituées aux débats du café littéraire, aussi bien Hana Bouziane (maître assistante) que Nabila Abdelhamid (enseignante de français) restent optimistes quant à l'intérêt de ces sympathiques et riches rencontres, qui feront boule de neige. C'est dans les petits flacons qu'on trouve le bon parfum. RACHID HAAMTOU