Le scrutin à bulletin secret pour le choix du mode de gestion et du représentant de l'établissement est prévu le 7 décembre prochain. Début de la dernière bataille syndicale autour du controversé dossier des œuvres sociales du secteur de l'éducation nationale. En effet, après la promulgation le 15 novembre dernier de l'arrêté ministériel portant organisation et gestion des œuvres sociales, les différents syndicats relevant du département de Benbouzid s'engagent dans une nouvelle bataille liée aux prochaines élections déterminant le mode de gestion le mieux apprécié par les fonctionnaires du secteur. La campagne de sensibilisation et d'information au milieu des travailleurs bat son plein depuis le 19 novembre dernier. Elle prendra fin selon le planning de la tutelle aujourd'hui. Les différents syndicats ont mis les bouchées doubles pour convaincre leurs troupes de la nécessité de prendre part au vote et de se prononcer pour le mode de gestion qu'elles préfèrent. Deux formules sont proposées. La première préconise une gestion via des commissions installées au niveau national et à travers les wilayas et la deuxième a trait à une gestion au niveau des établissements. Chaque organisation fait de son mieux pour récolter le plus de voix. Les deux principaux syndicats, qui sont allés jusqu'au bout de la concertation autour de ce dossier avec la tutelle à savoir le Cnapest et l'Unpef, penchent pour la gestion des œuvres sociales au sein de commissions pour éviter la mainmise syndicale. L'Unpef reporte ses activités internes pour se consacrer à la campagne de sensibilisation des travailleurs du secteur. Pour ratisser large, l'union joue la carte de la “solidarité nationale”. De son côté, le Cnapest a confié la campagne de sensibilisation des travailleurs à ses représentants au niveau des wilayas. “Il faut encourager les travailleurs quel que soit leur corps à se porter candidat et à prendre part au vote”, insiste le syndicat qui défendra le document n°1, que ceux qui sont favorables à la gestion via des commissions doivent glisser dans l'urne en ayant préalablement choisi les représentants de leurs établissements respectifs au sein de la commission de wilaya. L'un des farouches opposants à ce mode à savoir le SNTE appelle ses adhérents “à faire barrage aux velléités de monopole syndical sous la couverture de la solidarité en votant pour le document n°2 qui préconise la gestion au sein des établissements. En attendant le 7 décembre prochain pour savoir lequel des deux documents ou modes l'a emporté, le dépôt des candidatures aura lieu entre le 23 et 24 novembre. M. B.