Hôpital de Boufarik : Sit-in des travailleurs Les travailleurs de l'hôpital de Boufarik ont observé, avant-hier, un sit-in au sein de l'hôpital pour protester contre les fréquentes agressions dont ils sont victimes et l'insécurité qui règne dans l'hôpital. Pas plus tard qu'avant-hier, un surveillant médical a été agressé et tabassé à l'intérieur du service des urgences par une personne qui accompagnait sa mère malade et qui voulait à tout prix la faire passer avant les autres patients. Souffrant au niveau du plato-tibial, le surveillant médical a été transféré au service de traumatologie de Blida pour subir une opération chirurgicale. “Nous condamnons le mutisme de la direction, qui ne fait rien pour nous protéger contre ces agresseurs”, dénonce un infirmier qui a rappelé que, dernièrement, un autre infirmier a été agressé par des personnes. Un autre aussi a été poignardé au sein de son service après avoir refusé de les laisser passer en premier. “C'est la débandade dans cet hôpital. C'est l'insécurité totale. Imaginez que l'avocat de l'hôpital exige de l'infirmier agressé d'aller personnellement déposer plainte au commissariat. Donc, ont vient travailler, mais la direction de l'hôpital ne nous assure pas la sécurité”, fait remarquer un autre agent paramédical en colère. “Nous exigeons la présence des services de sécurité pendant la nuit. Sans cela, on ne pourra pas assurer le service des urgences, notamment de nuit”, a averti l'infirmier. Enfin, nous apprenons, d'un autre côté, que l'agresseur a été arrêté et présenté au parquet de Boufarik. K. Fawzi Les hôpitaux de Thenia et Boumerdès paralysés par la grève Les travailleurs de l'hôpital de Thenia ainsi que ceux de l'unité des urgences (UMC) de Boumerdès ont observé, hier, une grève pour exiger le versement des rappels sur salaire des médecins et du personnel paramédical. Les protestataires, qui ont paralysé les deux structures, demandent également la régularisation des travailleurs vacataires qui effectuent 5 heures de travail par jour. Cette grève, déclenchée par le syndicat UGTA, a été observée par l'ensemble du personnel de l'hôpital et de l'UMC. Les travailleurs affirment que les promesses des responsables pour attribuer les rappels des primes liées au régime indemnitaire au personnel médical et aux médecins n'ont pas été tenues. “Nous allons poursuivre le mouvement de grève si cette situation perdure”, affirme un syndicaliste de l'UGTA. Cette contestation a surpris de nombreux citoyens qui ont préféré aller se soigner à Bordj-Menaïel ou à Dellys. M.T.