À chaque intempérie, le même scénario se répète. Des routes fermées et des kilomètres de bouchon formés. À la première goutte de pluie, les Algérois retiennent leur souffle. Car à la première goutte, les routes se ferment et d'immenses embouteillages sont créés. Les pluies qui se sont précipitées sur la capitale dans la nuit de samedi ont provoqué d'importants désagréments, notamment aux usagers de la route. Hier, la circulation automobile était difficile. Des bouchons monstres ont été enregistrés dans plusieurs quartiers et axes routiers. La fermeture de certaines ruelles à Alger-Centre, à l'exemple de la rue ex-Laperlier, a complètement perturbé la circulation automobile. Plusieurs artères de la ville sont devenues, par ailleurs, impraticables à cause de la stagnation des eaux de pluie, a-t-on constaté. Un enfant de 5 ans a été repêché, hier, par les agents de la Protection civile après qu'il eut été emporté par les eaux de l'oued n'Taâchah, dans la daïra d'Amizour (Béjaïa). Les pompiers ont, également, sauvé 30 familles cernées par les eaux pluviales, suite au débordement dudit oued. Au sud-ouest du pays, plus exactement à Béchar, les pluies diluviennes qu'a enregistrées la ville ont provoqué l'infiltration des eaux pluviales à l'intérieur de 30 habitations, à travers les quartiers de Manouga, El-Kantra et Nif Erha. Une opération d'épuisement des eaux pluviales au nouveau lycée et une caserne militaire a été effectuée par la Protection civile. Au sud du pays, des interventions ont été effectuées à Laghouat où les pompiers ont procédé à l'épuisement des eaux pluviales aux cités 250-Logements, 482-Logements et Maâmoura. Ces dégâts ont été constatés au cours de 30 interventions effectuées, samedi et dimanche, par les équipes de secours et d'intervention de la même unité à travers le chef-lieu de la wilaya. D. S.